Les faits se sont produits mardi soir à Longevilles-Mont-d’Or, dans le Doubs. Dans le cadre « d’un tir de défense simple » prévu par la loi, une louve a été abattue alors qu’elle s’attaquait à un troupeau avec deux autres loups, a annoncé mercredi la préfecture.« Vers 22h40, un binôme de lieutenants de louveterie a procédé au tir létal d’une louve sur une parcelle où un troupeau avait été prédaté dans la nuit du 18 au 19 septembre aux Longeville-Mont-d’Or », a précisé la préfecture dans un communiqué.« Ce tir a été réalisé dans le cadre d’un tir de défense simple, prévu par l’arrêté ministériel du 23 octobre 2020 et autorisé par arrêté préfectoral en date du 19 septembre 2022. Il a été mis en œuvre alors que trois loups étaient observés en situation d’attaque sur le troupeau du GAEC concerné », a-t-elle aussi déclaré.La préfecture ajoute que les observations effectuées par le chef de service de l’Office français de la biodiversité (OFB) après le tir établissent qu’il « a été réalisé dans les conditions requises par la réglementation ».Le loup gris en dynamique démographiqueLe préfet du Doubs, Jean-François Colombet rappelle quant à lui « l’importance de travailler rapidement à une stratégie équilibrée de gestion de cette prédation afin d’assurer la bonne cohabitation entre les éleveurs bovins et le loup, espèce protégée, sur notre département ».En France, le loup gris, revenu de lui-même depuis l’Italie, connaît une dynamique démographique favorable depuis dix ans, et l’Office français de la biodiversité (OFB) estime sa population entre 826 à 1.016 individus.