Le mercredi 21 septmbre 2022, Netflix sort Monster : The Jeffrey Dahmer Story. Une mini-série consacrée au serial killer, Jeffrey Dahmer.
Ce mercredi 21 septembre Netflix a lancé une nouvelle série : Monster : The Jeffrey Dahmer Story. Le synopsis est clair : suivre le parcours criminel de ce tueur en série, l’un des plus connus des Etats-Unis. Pour cette mini-série de dix épisodes, les créateurs Ryan Murphy et Ian Brennan ont choisi l’acteur Evan Peters pour incarner ce terrifiant serial killer. Mais qui est vraiment Jeffrey Dahmer ? Selon les enquêteurs, cet homme a violé, tué et parfois démembré des jeunes hommes de 1978 à 1992. Connu sous le nom du “cannibale de Milwaukee”, il a eu une enfance très ordinaire.
Mais selon des rapports psychologiques, Jeffrey Dahmer aurait développé une passion morbide pour la dissection et la torture animales, vers l’âge de 8 ans. Dix ans plus tard, ses parents se séparent. C’est à ce moment-là qu’il commettra son premier meurtre. Il fracasse le crâne d’un homme qu’il avait pris en stop. Il dissèque son corps, le démembre et jette des restes dans son jardin. Après un épisode dans l’armée, des coïncidences étonnantes sont analysées. En effet, pendant son service, pas moins de cinq meurtres sont commis. De retour aux Etats-Unis, sa folie s’amplifie. Il fréquente des bains publics pour les hommes homosexuels. C’est à cet endroit qu’il choisit ses victimes. Il les drogue, les viole et les tue. Sa plus jeune victime est âgée de 13 ans.
Jeffrey Dahmer meurt en prison
Jeffrey Dahmer aime également fréquenter les bars gays. La façon dont il attire ses futures victimes est alors claire dans sa tête : le tueur en série leur propose de faire des photos chez lui. Là encore, il drogue ses victimes, les étrangle et les démembre. Selon un rapport officiel, l’individu aurait tué seize hommes. En 1991, il est arrêté. Une de ses victimes parvient alors à s’échapper. Après son arrestation, des experts lui font passer des tests psychologiques. Les résultats sont sans appel : Jeffrey Dahmer est diagnostiqué comme une personnalité aux troubles psychotiques et schizophrènes. Mais les juges ne retiendront pas la folie lorsqu’ils prononcent sa condamnation : la prison à perpétuité, seize fois : une pour chacun de ses meurtres. En 1994, un de ses codétenus le tue en prison.
Une vie plongée dans le sang
En 2018, le film My Friend Dahmer retrace aussi le parcours du tueur en série. “C’est dur de me souvenir, mais c’était un choc. Un choc immense accompagné d’un malaise intense. C’était dur à croire. J’étais K.O. L’histoire, comme de nombreuses grosses histoires, nous est parvenue partie par partie. Au début, on a pu lire qu’il avait tué trois personnes, puis dix, puis dix-sept. Puis les détails sont parus. C’était non-stop. C’était comme être frappé à la tête à plusieurs reprises pendant deux semaines. C’était une période… sombre. Cela m’a longtemps hanté”. Mais l’auteur n’a jamais voulu aller à la rencontre du criminel en prison : “Non. Vraiment pas. Je n’avais rien à lui dire. Je lui en voulais. Je n’ai commencé à écrire à son sujet qu’après sa mort (Dahmer a été tué en prison par un codétenu en 1994 – ndr). Je suis un raconteur d’histoires, c’est mon métier. Je voulais raconter cette histoire à ma façon, en évitant toute la folie médiatique qu’il y a eu à l’époque. J’ai pris mon temps pour faire ce que je voulais faire… Je prends toujours mon temps au grand dam de mon éditeur”.
Jeffrey Dahmer se confie sur ses meurtres
Lors d’une interview, le tueur en série avait répondu de façon très honnête sur ses crimes. Ainsi, Nancy Glass d’Inside Édition lui avait demandé : “Comment avez-vous vécu cette double vie ? Comment êtes-vous allé travailler ? Comment avez-vous eu une relation normale avec votre famille ?” Ce à quoi, le tueur en série a répondu : “Lorsque vous essayez de garder un terrible secret comme je l’étais, cela déforme tous les autres aspects de votre vie. Mais j’ai réussi à aller travailler et à me conduire comme n’importe qui d’autre. J’ai toujours su que c’était mal, mais le premier meurtre n’était pas prévu. Personne n’avait la moindre idée de ce qui se passait depuis plus d’une décennie”.