Après un orgasme intense, ou une simple éjaculation, certains hommes peuvent montrer les symptômes de la grippe pendant plusieurs jours. Cette maladie rare pourrait avoir plusieurs origines.
Certains des hommes atteints du syndrome post-orgasme peuvent même entrer dans un état d’anxiété et d’angoisse à cause de l’appréhension des maux de têtes et des douleurs musculaires dont ils souffrent après chaque coït. Il n’est pas surprenant que ces hommes n’aient tout simplement pas envie d’avoir des rapports sexuels. Par ailleurs, le syndrome post-orgasmique peut même avoir lieu après une séance de masturbation. Outre les douleurs musculaires et les maux de tête, comparables aux symptômes de l’état grippal, on peut également noter la survenue de perte d’attention et de difficultés à mémoriser.
A ces symptômes peuvent s’ajouter des démangeaisons nasales et/ou oculaires, d’après Urofrance. Qu’est-ce qui qui cause tous ces désagréments après l’amour pouvant même pousser certains à l’abstinence ? Le syndrome post-orgasmique est relativement méconnu puisqu’il s’avère être une maladie très rare. Seule une cinquantaine de cas a été recensée depuis 2022 selon les données de Urofrance datant de 2017. Des statistiques qui peuvent s’expliquer par la réticence des hommes à se confier sur ce type de maladies.
Lors d’un coït, un certain nombre d’hormones s’emballent pour faire atteindre, à l’homme et la femme, le septième ciel. Après l’orgasme, les hormones comme la dopamine et la testostérone chutent brusquement. Ce qui explique que généralement, un homme ne peut pas avoir d’érection et d’orgasme quelques minutes à quelques heures après une éjaculation ou un orgasme. Une baisse du désir sexuel se fait également ressentir.
Chez ceux atteints du syndrome post-orgasmique, cette période réfractaire est décuplée. En effet, elle s’accompagne de tous les symptômes décrits précédemment. Le site Urofrance explique que ce syndrome pourrait bien avoir comme origine : des troubles hormonaux, une défaillance immuno-allergologique, ou encore une auto-allergie au liquide séminal. Elle pourrait également être d’origine psychosomatique.