Par M. D.
Au Mont-Saint-Martin, en Meurthe-et-Moselle, le corps d’une femme démembré et sans tête a été retrouvé par un adolescent ce lundi 19 septembre. La victime n’a pas encore été identifiée mais une enquête a été ouverte.
Une vision traumatisante. Ce lundi 19 septembre, en début d’après-midi, un adolescent de 16 ans a découvert le corps démembré, sans tête et dénudé, aux abords d’un bâtiment désaffecté, en ZUP (zone à urbaniser en priorité, ndlr), à Mont-Saint-Martin, en Meurthe-et-Moselle.
“Dans un buisson, j’ai senti une odeur désagréable. Je suis allé voir plus près et j’ai vu que c’était un corps. Au début, j’ai cru que c’était un faux, je n’y croyais pas”, a rapporté le jeune homme auprès de BFMTV. Lors de sa macabre découverte, l’adolescent était accompagné d’un ami qui n’en a également pas cru ses yeux. “J’ai cru que c’était un mannequin. Mais après on a vu un tatouage, des piercings et là on a compris que c’était un vrai corps”, a expliqué cet autre garçon à nos confrères.
Pour le moment, la victime n’a pas été encore identifiée, mais selon Stéphane Javet, le procureur de la République adjoint, il s’agit a priori d’une femme “relativement jeune”. Le tronc de celle-ci sera autopsié prochainement à l’institut médico-légal de Nancy. “C’est une affaire clairement criminelle“, avait indiqué plus tôt dans l’après-midi Catherine Galen, procureure de la République de Val-de-Briey, dont le parquet s’est dessaisi au profit de celui de Nancy. La police judiciaire mène les investigations après la découverte du cadavre dans cette commune située à la frontière avec la Belgique et le Luxembourg.
Quelques jours auparavant, ce jeudi 15 septembre, un autre corps sans tête a été découvert par des promeneurs dans la forêt domaniale de Moyeuvre-Grande, à une cinquantaine de kilomètres plus au sud de Mont-Saint-Martin. Selon Catherine Galen dont le parquet est saisi de l’affaire, la mort de cet homme pourrait remonter à plusieurs mois, mais “aucun lien en l’état” n’existe entre les deux affaires, a précisé Stéphane Javet.