Au micro de France Inter cette semaine, Dany Boon a évoqué les conséquences de sa célébrité sur ses proches et son entourage, à commencer par son fils Noé. Édifiant.
Ce jeudi 15 septembre, Dany Boon et sa complice Line Renaud étaient invités dans le studio de France Inter pour évoquer leur nouvelle collaboration cinématographique, Une belle course, en salles le 21 septembre prochain. Dans ce film réalisé par Christian Carion (Joyeux Noël, 2005), on suit le trajet en taxi de Madeleine, une Parisienne de 92 ans, en direction de la maison de retraite où elle s’apprête à passer ses derniers jours. Elle demande à son chauffeur, un homme désabusé, de passer une dernière fois devant les lieux qui ont compté dans sa vie. Au micro de France Inter, Dany Boon a quant à lui évoqué une séquence importante de sa carrière : la sortie de Bienvenue chez les Ch’tis, en 2008. Le deuxième long-métrage de l’humoriste devenu réalisateur a rencontré à l’époque un immense succès auprès du public, dépassant même un record historique détenu par La Grande Vadrouille (1966) avec ses 20 489 303 entrées au compteur.
Si le succès fracassant de Bienvenue chez les Ch’tis a profité à la carrière de Dany Boon (et au nord de la France), ses conséquences ont été plus compliquées à gérer pour son entourage. Face à Léa Salamé, le cinéaste a confié que son fils Noé, « qui a 23 ans aujourd’hui », a dû être « changé d’école trois fois dans l’année qui a suivi la sortie des Ch’tis, parce qu’il se faisait emmerder ». Fruit de son mariage avec Judith Godrèche, le jeune homme est né en 1999, une époque où la célébrité de son père se cantonnait aux salles de spectacle. Dany Boon a évoqué des moments particulièrement compliqués pour Noé, victime d’agressions venant « parfois même » de ses professeurs. « C’était compliqué […] Il est retourné dans le lycée où il était avant » a-t-il précisé. Pour sa part, Dany Boon confie avoir dû apprendre à « accepter des critiques plus violentes » dès lors qu’il est devenu à son insu « une sorte de produit » dont les moindres paroles« avaient un impact plus fort » qu’auparavant.
Ce vendredi 16 septembre, une séquence a fait remonter des souvenirs douloureux à la mémoire de Dany Boon. Sur le plateau de C à vous, Patrick Cohen a exhumé un sketch musical de l’humoriste qui avait été enregistré en 1994 dans le cadre de l’émission Bon week-end. Dany Boon a confié qu’il rêvait à l’époque de s’offrir un piano, un rêve inabordable acheté « à crédit », qu’il n’a pu payer et qu’on lui a finalement saisi. « J’ai été interdit bancaire pendant un an à cause de ça », a-t-il raconté face à Anne-Élisabeth Lemoine. Grand mélomane, Dany Boon rend souvent hommage aux artistes qu’il admire dans ses films. Sa spécialité ? La chanson française. Il confie d’ailleurs avoir écouté dès l’adolescence Charlélie Couture. Pianiste à ses heures perdues et guitariste amateur, Dany Boon ne boude jamais un morceau de jazz, ni même une chanson folk. Le mélomane averti vient de repasser derrière la caméra pour tourner son huitième film, Le Palmier, prochainement en salles.