Deux détenus sont morts dans la nuit de vendredi à samedi au centre pénitentiaire de Longuenesse dans le Pas-de-Calais, sans lien entre les deux décès, donnant lieu à l’ouverture de deux enquêtes pour déterminer les causes de leur mort, a indiqué le parquet ce samedi. Ces deux hommes, nés en 1979 et 1982, sont décédés « a priori de mort naturelle » et ne se sont pas suicidés, précise le parquet de Saint-Omer.Les deux détenus n’avaient « rien à voir » l’un avec l’autre et ne se côtoyaient pas, l’un des deux se trouvant dans le bâtiment de la « structure d’accompagnement vers la sortie », a-t-on ajouté de même source, soulignant le caractère « assez exceptionnel » de ces deux décès quasi simultanés. Deux enquêtes ont été ouvertes pour déterminer leurs causes. Des autopsies doivent avoir lieu la semaine prochaine.« Un malaise dans la nuit »« On attend le résultat des analyses toxicologiques. Ce sont des personnes jeunes, qui n’avaient pas de maladies particulières », a indiqué le parquet. Selon le délégué syndical UFAP-UNSA Yannick Lefebvre, le premier détenu était arrivé vendredi vers 17 heures au centre pénitentiaire et avait alors été vu par un médecin. Il a ensuite « fait un malaise dans la nuit » et son codétenu a alerté les surveillants, qui ont effectué les gestes de premiers secours sans réussir à le sauver.Le second détenu a été découvert décédé dans son lit dans la structure d’accompagnement vers la sortie « ce matin à la prise de service », selon Yannick Lefebvre. « C’est difficile pour les collègues, c’est rare d’avoir deux décès en une nuit », a-t-il souligné.Justice« Cold cases » : « Il y a une forte attente »… Déjà 37 enquêtes en cours au pôle spécialisé de NanterreSociété« Gilets jaunes » : Enquête en cours sur les pratiques de maintien de l’ordre de l’ex-préfet de police Didier Lallement