Alina et Olena, deux réfugiées ukrainiennes victimes d’une agression retentissante dimanche soir à Roquebrune-Cap-Martin (Alpes-Maritimes), ont assuré à Nice-Matin que leur assaillant était russe. Mais rien ne le confirme pour l’instant. Au contraire. Depuis mardi soir, c’est un homme de nationalité ukrainienne qui est en garde à vue dans le cadre de cette affaire, confirme le procureur de la République de Nice à 20 Minutes.« L’enquête est toujours en cours pour déterminer le contexte des faits », indique également Xavier Bonhomme. Selon les déclarations d’Alina, la fille d’Olena, au quotidien régional, un individu leur aurait sauté dessus, les rouant de coups, alors que les deux femmes regardaient une vidéo avec de la musique ukrainienne. « Les paroles de la chanson disaient : ”Le monde serait meilleur sans armée russe” », a-t-elle expliqué. « Quand il a parlé, on a compris » qu’il était russe, a-t-elle aussi ajouté.Les prochaines heures devraient permettre de connaître le fin mot de l’histoire. Mais, en attendant, l’affaire était déjà remontée jusqu’au gouvernement ukrainien. « Les agresseurs doivent être punis », a affirmé le porte-parole du ministre des Affaires étrangères Oleg Nikolenko. Et l’Ambassade d’Ukraine en France a dénoncé un « incident odieux ».Faits diversAlpes-Maritimes : Deux Ukrainiennes attaquées près de Nice affirment que leur agresseur était RusseSociétéRentrée des classes 2022 : « Un peu inquiet mais prêt », Oleksii, entre en 5e à Nice et va suivre le programme ukrainien à distance