A Nice, le premier après-midi de retransmission du procès de l’attentat du 14-juillet, qui s’est ouvert lundi à Paris, a été marqué par un incident. Une journaliste a été placée en garde à vue pour avoir enregistré une partie des débats, a indiqué à 20 Minutes le procureur de la République de Nice, confirmant une information de BFM Nice Côte d’Azur. Xavier Bonhomme précise qu’il s’agit d’un « enregistrement sonore ».La garde à vue était « en train d’être levée » ce mardi après-midi, indique encore le magistrat, et la journaliste devrait recevoir une « convocation devant un délégué du procureur pour un rappel à la loi ». Cette dernière prévoit en effet que « l’emploi de tout appareil permettant d’enregistrer, de fixer ou de transmettre la parole ou l’image est interdit », sous peine de deux mois d’emprisonnement et 4.500 euros d’amende.La cour d’assises spéciale de Paris doit juger jusqu’à la mi-décembre huit personnes, des membres de l’entourage du terroriste Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, accusés pour certains d’être des intermédiaires dans le trafic d’armes qui lui étaient destinées. L’intégralité des débats est diffusée en direct au palais Acropolis de Nice, dans une salle uniquement ouverte aux parties civiles et dans une autre accessible au public et à la presse accréditée.SociétéProcès de l’attentat de Nice : Comment va se passer la retransmission des débats dans la capitale azuréenne ?JusticeProcès de l’attentat de Nice : Les parties civiles entre « frustration » et espoir de « reconstruction » à la veille de l’audience