en direct
Sept hommes et une femme sont jugés à partir de ce lundi par la cour d’assises spéciale. Ils sont accusés d’avoir apporté une aide au terroriste qui a tué 86 personnes le 14 juillet 2016 à Nice.
13:33
Les trois accusés qui comparaissent détenu sont dans le box
Artan Henaj, Chokri Chafroud et Ramzi Arefa sont installés dans le box des accusés. Ce sont les trois accusés qui comparaissent détenus.
Les deux derniers comparaissent pour association de malfaiteurs terroriste. Le premier comparaît détenu car impliqué dans une autre affaire.
Les avocats des parties civiles et de la défense arrivent peu à peu dans la salle d’audience.
Les trois magistrats qui soutiendront l’accusation sont d’ores et déjà installés. Ils représentent le parquet national antiterroriste dans ce procès.
12:59
Beaucoup moins de monde au tribunal que pour le procès du 13-Novembre
Le tribunal de Paris où se déroule le procès de l’attentat de Nice est calme. A 30 minutes de l’ouverture du procès, la salle d’audience principale était quasiment vide.
Les bancs des parties civiles sont inoccupés. Pour la plupart originaires de Nice, les victimes n’ont pas fait le déplacement. Le procès est en effet retransmis au palais des congrès de Nice.
12:53
Les attentes des parties civiles
Besoin de vérité, “reconnaissance”, question de la sécuritsation des lieux de l’attentat, les attentes des parties civiles sont nombreuses.
De nombreuses parties civiles vont venir témoigner à partir du 21 septembre.
Retrouver ici notre article sur les attentes des parties civiles.
12:35
La nouvelle épreuve des victimes
12:32
Le profil atypique du terroriste
Contrairement au procès des attentats du 13-Novembre, la cour d’assises ne jugera pas une cellule, ni des co-auteurs de l’attentat qui a coûté la vie à 86 personnes.
Mohamed Lahouaiej-Bouhlel a été décrit pendant l’enquête comme “fasciné par la violence”, “pervers”, instable psychologiquement. Si plusieurs mois avant de passer à l’acte, il visionnait des vidéos de Daesh, sa radicalisation aurait été express. Aucun lien n’a pu être établi entre le terroriste et l’organisation Etat islamique qui a pourtant revendiqué l’attatque.
Retrouver ici notre article sur le profil du terroriste.
12:24
Le procès également retransmis à Nice
Le procès qui se déroule à Paris sera également retransmis à Nice. A la demande des parties civiles, une salle de 500 places du palais des congrès Acropolis a été réservée. Une seconde salle est accessible au public et à la presse.
Les victimes pourront également témoigner depuis Nice.
12:19
Qui sont les huit accusés jugés?
Sept hommes et une femme comparaissent à partir d’aujourd’hui. Aucun n’est poursuivi pour complicité.
Ramzi Kevin Arefa, Chokri Chafroud et Mohamed Ghraieb sont jugés pour association de malfaiteurs terroristes, soupçonnés d’avoir apporté leur aide au terroriste en étant conscient qu’il préparait une action violente sans en connaître les contours. L’accusation estime qu’ils étaient “pleinement conscients” de son adhésion “à l’idéologie du jihad armé” et de “sa fascination pour les passages à l’acte violents”.
Le premier encourt la réclusion criminelle à perpétuité, alors que les faits dont il est soupçonné ont été commis en état de récidive légale.
Les cinq autres sont accusés d’avoir apporté leur aide dans la fourniture d’une arme à Mohamed Lahouaiej-Bouhlel.
Retrouver ici notre article sur le profil des accusés
12:13
Le procès de l’attentat de Nice s’ouvre ce lundi
Le procès de l’attentat de Nice s’ouvre ce lundi devant la cour d’assises spécialement composée qui siège à dans la salle “grand procès” à Paris.
Le 14 juillet 2016, Mohamed Lahouaiej Bouhlel a lancé un camion de 19 tonnes sur la foule réunie sur la promenade des Anglais à Nice pour assister aux festivités. 86 personnes ont été tuées et plus de 450 blessées.
En l’absence de l’auteur de cet attentat, revendiqué par l’organisation terroriste État islamique, mais sans que l’enquête ne démontre de lien entre Mohamed Lahouaiej-Bouhlel et Daesh, huit personnes comparaissent.
L’audience commencera à 13h30, et le procès doit durer jusqu’au 16 décembre. La première journée sera consacrée à l’interrogatoire d’identité des accusés et à l’actualisation des constitutions de partie civile. Elles étaient d’ores et déjà 865 avant le procès. Les premières paroles des accusés sont attendues mardi.