Malgré les avertissements sur les risques de chutes de pierres liées à la sécheresse, de nombreux alpinistes continuent de s’aventurer dans le massif. En quelques jours, au moins trois personnes sont mortes.
Un randonneur de 58 ans a fait une chute mortelle dans le massif du Mont-Blanc ce lundi, indique Centre Presse, relayé par nos confrères du Parisien. L’homme, un chef d’entreprise originaire de l’Aveyron, était aux abords du Mont-Blanc, sur le glacier des Pélerins, seul et hors sentier. Il aurait fait une chute de plusieurs dizaines de mètres.
“C’est le cabinier du téléphérique de l’aiguille du Midi, qui passe à proximité des lieux, qui a donné l’alerte, après avoir vu, depuis sa cabine, la victime chuter à la mi-journée”, précise le site d’informations.
Ce terrible accident intervient trois jours après la mort de deux femmes, dont Adèle Milloz, championne du monde de ski alpinisme, dans le même massif du Mont-Blanc. Les deux françaises avaient chuté alors qu’elles empruntaient la voie normale de l’aiguille du Peigne.
“La haute montagne est devenue plus dangereuse avec la sécheresse mais l’accès ne faisait pas l’objet d’interdiction particulière”, avait alors expliqué le peloton de genarmerie de haute montagne (PGHM).
Le 5 août déjà, deux refuges permettant l’ascension du Mont-Blanc ont été fermés en raison du “danger de mort” que représentent de nombreuses chutes de pierres dues à la sécheresse.