Un bébé de 14 mois a été retrouvé mort ce mercredi après-midi, oublié dans une voiture, sur le parking d’une entreprise de Bordes. D’après le parquet de Pau et les premiers éléments de l’enquête, le père de l’enfant aurait oublié de le déposer à la crèche avant de se rendre au travail. Une enquête du chef d’homicide involontaire a été ouverte.
Un bébé de 14 mois a été retrouvé mort ce mercredi dans la voiture de son père stationné sur le parking de l’usine Safran, située à Bordes dans les Pyrénées-Atlantiques. Une enquête pour homicide involontaire a été ouverte et les parents, en état de choc, ont été transférés à l’hôpital. BFMTV.com fait le point sur ce que l’on sait de cette affaire.
Mercredi après-midi, la gendarmerie est appelée vers 17 heures pour la mort d’un petit garçon de 14 mois, dans une voiture garée sur le parking de l’usine aéronautique Safran à Bordes, dans les Pyrénées-Atlantiques, où travaille son père.
Malgré les tentatives de réanimation, le bébé est déclaré mort. “Personne n’avait entendu le moindre bruit, le parking étant étendu”, a précisé la procureure de Pau, dans un communiqué publié jeudi. “Les premières investigations laissent penser que le jeune enfant est décédé d’étouffement et de déshydratation”, a ajouté le parquet.
Les premiers éléments de l’enquête “permettent de supposer que le père de l’enfant, âgé d’une quarantaine d’année, aurait oublié de déposer son fils à la crèche en se rendant à son travail situé à proximité”, explique le parquet.
“C’est quand la mère du petit garçon s’est aperçu que l’enfant n’était pas à la crèche, vers 16h30, que l’alerte a été donnée”, a expliqué sur BFMTV Jean-Christophe Rhaut, maire d’Assat, commune périphérique de Pau et non loin du lieu de travail du père.
Les recherches sont alors lancées, et le père s’est rendu compte “qu’il avait oublié l’enfant dans son véhicule stationné sur le parking de son lieu de travail le matin-même, et constatait son décès en se rendant sur place”.
Le parquet de Pau a annoncé l’ouverture d’une enquête de flagrance “du chef d’homicide involontaire”.
Les parents du bébé, “sans antécédent judiciaire et parents d’un enfant plus âgé”, ont été transférés en état de choc vers le centre hospitalier de Pau. “C’est un drame terrible. Il n’y a aucun mot pour qualifier ce qu’il vivent aujourd’hui”, a confié Jean-Christophe Rhaut sur notre antenne.
“Aucune audition” des parents “n’a pu être réalisée en l’état”, a précisé le parquet jeudi. Une autopsie du garçonnet est par ailleurs prévue ce vendredi, pour “affiner l’origine exacte du décès”.
Une cellule d’aide psychologique a été mise en place pour le personnel de la crèche d’Assat -où était inscrit le bébé- qui emploie 26 personne et accueille environ 80 enfants. “L’ensemble du personnel de la crèche est effondré”, a expliqué le maire d’Assat, “c’est un petit garçon qu’ils connaissaient bien, qu’ils appréciaient”.
L’établissement a fermé ses portes jeudi et n’accueillera pas non plus d’enfants ce vendredi. Ces derniers ont été réorientés vers des structures intercommunales des environs, où des cellules psychologiques ont été mises en place pour prendre en charge les enfants et les parents, a précisé l’édile à l’Agence France-Presse (AFP).