Aurélie Pardon et Gabriel Fourmigué, deux enseignants de Tarbes, ont été assassinés le 4 juillet dernier à Pouyastruc. Le suspect, ex-mari de la victime, est toujours recherché.
Les obsèques de l’une des deux enseignants, tués par balle le 5 juillet près de Tarbes, ont eu lieu vendredi à Barbazan-Dessus (Hautes-Pyrénées), en présence de près de 300 personnes, a constaté une correspondante de l’AFP.
Aurélie Pardon, 32 ans, vivait à Barbazan avec son mari, dont elle était en instance de divorce. Il est soupçonné d’être l’auteur du double meurtre et recherché des deux côtés de la frontière franco-espagnole. En Espagne, la garde civile a levé mardi soir le “dispositif spécial” déployé pour retrouver le suspect, mais l’enquête se poursuit.
Côté français, la procureure de Pau, Cécile Gensac, interrogée vendredi par l’AFP, a réaffirmé “qu’on ne sait pas” si le suspect “est toujours vivant ou décédé”.
Le frère d’Aurélie Pardon a déclaré lors des obsèques que la famille veillerait sur les enfants de l’enseignante tuée, âgés de deux et cinq ans.
Les funérailles de l’autre victime, Gabriel Fourmigué, ont eu lieu mardi dans la plus stricte intimité, selon une proche, à Condom dans le Gers, d’où il était originaire.
Un appel à témoins, avec la photo de l’homme “suspecté d’être l’auteur des faits”, avait été diffusé le 8 juillet par la gendarmerie.
La moto de cet ouvrier d’une usine des Pyrénées-Atlantiques, fabriquant des moteurs d’hélicoptères, avait été retrouvée le 6 juillet du côté espagnol des Pyrénées, à Jaca, en Aragon.
Gabriel Fourmigué, 55 ans, et Aurélie Pardon, étaient respectivement professeurs d’éducation physique et de français au collège Desaix, dans le centre-ville de Tarbes.
Les deux enseignants s’étaient “rapprochés sentimentalement ces dernières semaines au cours d’un voyage scolaire”, avait indiqué le procureur de Tarbes.
Une information judiciaire, retenant la qualification d'”assassinats” avait été ouverte et le dossier transféré au parquet de Pau.