L’actrice de films pornographique demande que soient notamment mises en place des agences pour protéger les actrices et les acteurs sur les tournages de certaines “dérives odieuses”.
Un appel contre les dérives de l’industrie du film pornographique. L’actrice et productrice Nikita Bellucci demande la mise en place et le respect d’un “cadre légal” pour les tournages de films X, afin de ‘”protéger les actrices” face aux dérives, mises en lumière par l’enquête ouverte sur le site pornographique “Jacquie et Michel”.
L’actrice et productrice Nikita Bellucci demande une “évolution” du “cadre législatif” de l’industrie pornographique afin qu’elle soit “protégée des dérives odieuses de quelques criminels”, dans une tribune parue ce dimanche dans le Journal du Dimanche.
Elle demande notamment l’ouverture d’agences “qui permettraient de protéger les actrices, de veiller sur leur intérêt et de faire respecter les obligations de tournage”, précise-t-elle ce dimanche sur BFMTV.
“Nous demandons qu’il y ait un cadre légal qui soit respecté. Malheureusement aujourd’hui ce n’est pas mis en place, on écoute pas les concernées”, déplore-t-elle.
Défendant le “choix assumé” d’acteurs et d’actrices à participer à des films à contenus sexuels Nikita Bellucci rejette dans le JDD les “excès abolitionnistes”. Elle dénonce cependant la course aux “contenus extrêmes” menées par certains professionnels, ainsi que certaines “pratiques abjectes”.
“Il existe des sociétés de production éthiques et respectueuses, qui s’impliquent au quotidien dans le bien-être de leurs collaborateurs”, veut-elle cependant croire.
Saluant des “évolutions positives opérées par la profession”, l’actrice se veut optimiste: “le réveil des acteurs de la pornographie est en marche, la société et les pouvoirs publics doivent également s’en emparer”.
Les dérives de l’industrie du film pornographique ont été mises en lumière ces derniers mois, après l’ouverture d’une enquête sur les conditions de tournage du site de contenus pornographiques “Jacquie et Michel” et la mise en examen mi-juin de son propriétaire pour complicité de viol.