À l’image de ce qu’ont connu de nombreux Français depuis l’apparition du Covid-19, des règles drastiques s’imposent désormais aux malades touchés par la variole du singe dans l’Hexagone. Santé Publique France a communiqué mercredi 25 mai les mesures imposées et les règles à suivre pour les personnes atteintes de “monkeypox” en France, mais aussi pour les cas contacts. Voici ce qu’il faut retenir de ces recommandations.
Cas contact, suspect, probable ou confirmé ?
La première chose à faire est de déterminer à quel type de cas correspond la personne concernée.
Un cas contact à risque est un individu ayant eu un contact physique direct non protégé (par des gants étanches en latex ou caoutchouc par exemple) avec la peau lésée ou les fluides biologiques d’un cas probable ou confirmé : rapport sexuel, actes de soin médical, partage de textiles ou de vaisselle sale. Par ailleurs, toute personne ayant eu un contact non protégé (par un masque chirurgical ou FFP2) avec un cas probable ou confirmé à moins de 2 mètres pendant 3 heures est également considéré comme cas contact à risque.
Un cas contact à risque négligeable est une personne soumise aux mêmes contacts, mais ayant pris le soin de se protéger (masque, gants…).
Un cas suspect est une personne présentant des symptômes d’une éruption de vésicules précédée ou non de fièvres, ou d’une pneumonie, ou d’une encéphalite avec une précédente éruption vésiculaire.
Un cas probable est une personne présentant ces mêmes symptômes, tout en étant un cas contact, et/ou revenant d’un voyage dans un pays où la maladie est endémique, et/ou ayant eu des partenaires sexuels multiples ou anonymes, quelle que soit l’orientation sexuelle.
Dans tous ces cas de figure, il est nécessaire de rapidement entrer en contact avec un médecin et avec l’ARS, afin de passer un test de type RT-PCR spécifique et de confirmer ou pas la contamination. Dans l’attente du résultat, il est recommandé de s’isoler. Si le test s’avère positif, le patient devient alors un cas confirmé.
Les autorités vont également s’assurer que les cas probables ou confirmés ont besoin ou pas d’être pris en charge dans un hôpital. C’est notamment le cas pour les personnes considérées comme les plus à risque : très jeunes enfants, femmes enceintes, personnes immunodéprimées. Dans leurs cas, toute aggravation des symptômes doit les inciter à prendre contact de toute urgence avec le Samu (appel au 15).