Le petit ami de la jeune voyageuse américaine assassinée Gabby Petito a avoué être l’auteur du meurtre dans un carnet avant de se suicider, a annoncé la police fédérale, apportant une conclusion au drame qui a tenu en haleine les États-Unis pendant plusieurs mois. «L’enquête n’a pas identifié d’autre individu que Brian Laundrie impliqué directement dans la mort tragique de Gabby Petito», indique le FBI dans un communiqué annonçant la clôture prochaine de l’enquête.
Le corps de Gabby Petito, 22 ans, dont la disparition avait provoqué une vive émotion dans le pays, avait été retrouvé le 19 septembre près du parc national de Grand Teton, dans le Wyoming.
La jeune femme est décédée à la suite «de blessures causées par un objet contondant à la tête et au cou avec une strangulation manuelle», selon le médecin légiste ayant supervisé son autopsie, rapporte le FBI.
Brian Laundrie et Gabby Petito avaient quitté New York en juillet 2021 pour un voyage dans une camionnette aménagée censé durer quatre mois et dont les étapes, dans les décors grandioses des parcs nationaux de l’Ouest américain, étaient régulièrement partagées sur Instagram et YouTube, à travers des photos et vidéos.
L’enquête de la police s’était rapidement centrée sur Brian Laundrie, rentré plus tôt que prévu du voyage, et seul, le 1er septembre, et qui avait refusé de répondre aux questions des enquêteurs avant de disparaître.
Les restes du corps du jeune homme de 23 ans, qui s’est suicidé par balle, ainsi que des effets personnels dont un carnet avaient été retrouvés le 20 octobre dans une réserve naturelle de Floride.
Dans ce carnet, le FBI a trouvé des déclarations écrites de Brian Laundrie revendiquant le meurtre de Gabby Petito.
«La qualité et la quantité des faits et informations collectés par le FBI ne laissent aucun doute quant au fait que Brian Laundrie a assassiné Gabby», a reconnu la famille de la jeune femme dans un communiqué diffusé vendredi.
L’écho médiatique hors norme accordé à la disparition de la jeune femme avait attisé le débat sur l’attention accordée aux disparitions de femmes blanches, jugée disproportionnée par rapport aux affaires concernant des personnes issues de minorités ethniques.