Ancien bassin minier, Cagnac-les-Mines a vu débarquer cette semaine des spéléologues pour tenter d’explorer des lieux souterrains. “Le sol et le sous-sol de cette commune constituent un vaste gruyère, c’est une zone particulièrement difficile pour rechercher un corps”, confie un local au Parisien. Le journal francilien révèle par ailleurs que depuis septembre, les enquêteurs ont repris des auditions de proches et de connaissances de Cédric Jubillar.
Si la première vague de ces auditions consistait essentiellement à mieux cerner la personnalité du mari de Delphine Jubillar, cette nouvelle série d’entretiens avec les enquêteurs se serait davantage attachée à l’identification d’un lieu.
Car à l’heure actuelle, faute de lieu et faute de corps, la théorie des enquêteurs se heurte à la défense du principal suspect de cette affaire. Pour les enquêteurs, Cédric aurait pu prendre la voiture pour partir dissimuler le corps de sa femme, dans la nuit du 15 au 16 décembre, sans pour autant partir trop loin puisque ses deux jeunes enfants étaient dans la maison.
Une théorie qui ne tient pas la route pour les avocats de Cédric Jubillar. Ce dernier fera l’objet d’une nouvelle audition le 15 octobre, dans le cabinet des deux juges d’instruction, en charge de l’affaire.