La chambre d’instruction de la Cour d’appel de Toulouse a rendu sa décision mardi 21 septembre : elle a rejeté une nouvelle fois la demande de remise en liberté de Cédric Jubillar, le mari de Delphine Jubillar, infirmière tarnaise portée disparue dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020. Conséquence, le peintre-plaquiste de Cagnac-les-mines est maintenu en détention à la maison d’arrêt de Seysses en Haute-Garonne.
Le suspect doit maintenant être auditionné par la juge d’instruction en charge du dossier à la mi-octobre.
Par ailleurs, vendredi 17 septembre, l’administration pénitentiaire a décidé de prolonger de trois mois le placement de Cédric Jubillar à l’isolement, pour des raisons de sécurité selon ses avocats.
“Il conviendrait maintenant que ses conditions de détention soient un peu plus dignes et qu’il puisse avoir les mêmes droits de détention que n’importe quel détenu en France, a réagi son avocat Me Jean-Baptiste Alary, auprès de La Dépêche du Midi. Il est toujours à l’isolement et cette décision a été maintenue pour une durée de trois mois au prétexte qu’on n’est pas capable aujourd’hui d’assurer son enfermement individuel. Ce sont des conditions d’incarcération qui sont exceptionnelles et qui dérogent au droit commun, ce qui est parfaitement anormal.”