Déjà en vigueur dans 60 % de Paris, la limitation a 30 km/h a été étendue, depuis lundi, à la quasi-totalité de la capitale française. Décidée par la mairie de Paris, cette mesure vise à la fois à augmenter la sécurité routière et à désengorger la ville de ses voitures afin de diminuer la pollution sonore et de « s’adapter » au changement climatique.
La mesure n’épargne qu’une poignée de grands axes comme les Champs-Élysées ou les boulevards des maréchaux, qui restent à 50 km/h, et le boulevard périphérique, où la vitesse maximale autorisée est de 70 km/h.
Selon une consultation menée fin 2020 par la Ville, 59 % des Parisiens sont favorables à la réduction de la vitesse à 30km/h dans les rues de la capitale à la condition que certains axes restent à 50 km/h. Les Franciliens favorables sont en revanche minoritaires (36 %).
Plusieurs professionnels, notamment parmi les livreurs et les chauffeurs de taxi déplorent d’ores et déjà une nouvelle contrainte. Selon l’Union nationale des taxis, le passage massif aux 30 km/h dans Paris aura forcément une répercussion négative sur le prix des courses facturé par les chauffeurs de taxi qui travaillent dans la capitale.
En France, d’autres grandes villes comme Grenoble, Lille et Nantes ont déjà généralisé les 30 km/h.