C’est une tragique disparition qui est en train de prendre de l’ampleur sur les réseaux sociaux après l’annonce de l’ouverture d”une information judiciaire en “recherche des causes de la mort” après la mort lundi de Maxime Beltra, un Sétois de 22 ans, vacciné quelques heures auparavant. Une autopsie sera réalisée à l’initiative du juge d’instruction.
Nos confrères de Check News ont joint le papa de Maxime mais également plusieurs sources qui semblent opter pour une allergie alimentaire plus que pour une réaction au vaccin. Check News retrace ainsi la journée de Maxime :
“Maxime est venu se faire vacciner vers 14 heures au centre de Sète, lundi 26 juillet. «Je ne voulais pas qu’il y aille, mais il voulait le faire pour partir en Grèce. Je lui avais dit de bien signaler qu’il avait eu des antécédents allergiques avec un œdème de Quincke. C’est ce qu’il a fait».
«Le jeune homme a déclaré qu’il avait des antécédents de choc anaphylactique alimentaire avec œdème de Quincke, mais il était quand même possible de le vacciner. Nous l’avons gardé trente minutes au lieu des quinze habituelles et il a pu rentrer chez lui», explique Jean-Christophe Calmes, responsable du centre de vaccination.
Dans la soirée, Maxime Beltra s’est rendu au restaurant pour dîner. C’est là qu’il aurait commencé à ressentir une réaction allergique. Il avait fait des œdèmes de Quincke quand il était petit, on avait tout ce qu’il fallait.
Le Centre régional de pharmacovigilance affirme : «C’est encore en cours, mais je peux déjà vous dire que l’on ne s’oriente pas vers une imputabilité franche du vaccin. Beaucoup d’éléments penchent vers une allergie alimentaire».
En raison entre autres indices : le délai, particulièrement long, entre l’exposition et la réaction allergique. «Généralement, le choc est quasiment immédiat. On ne peut pas considérer que des effets qui surviennent plus de trois heures après l’exposition soit de l’anaphylaxie», développe le spécialiste.