Le porte-parole du gouvernement, Gabriel Attal, a indiqué que le variant, anciennement appelé «indien», était désormais responsable de 30% des contaminations enregistrées sur l’ensemble du territoire. «L’épidémie regagne du terrain, lentement, progressivement», a-t-il affirmé. «Une vague est possible dès la fin juillet», avait déjà alerté Olivier Véran, ministre de la Santé.
Du côté des contaminations, 2.549 nouveaux cas (3.006 samedi) ont été confirmés sur les dernières 24 heures. Le taux de positivité, qui représente le nombre de tests positifs par rapport à l’ensemble des tests réalisés, demeure bas, à 0,8% sur les sept derniers jours. L’inquiétude des autorités vient surtout du fait que ces contaminations ont cessé de chuter. Ainsi, lundi 28 juin, mardi 29 et mercredi 30, leur nombre a même augmenté par rapport aux mêmes jours de la semaine précédente (respectivement +22, +110 et +137 cas).
Si la situation est donc toujours sous contrôle, avec des hôpitaux qui continuent de voir les lits se vider, l’inquiétude pour les semaines prochaines reste de mise. Le gouvernement et les autorités sanitaires poussent donc au maximum les Français à aller se faire vacciner, même sur leurs lieux de vacances, afin d’empêcher que cette crainte d’une nouvelle vague se réalise et que les établissements de santé soient à nouveau submergés. Et que le Gouvernement soit forcé de prendre des décisions difficiles pouvant empêcher les Français de prendre librement leurs vacances.