Le Tour de France a annoncé sa volonté de porter plainte contre la spectatrice à l’origine samedi de la grosse chute survenue à 45 kilomètres de l’arrivée de la première étape à Landerneau (Finistère). La gendarmerie a quant à elle lancé un appel à témoins et une enquête a été ouverte. La spectatrice est introuvable.
Les organisateurs ont insisté sur le respect des règles de sécurité envers les coureurs du Tour, victimes de deux maxi-chutes dans la dernière heure de course.
« Nous portons plainte contre cette dame qui s’est très mal comportée », a déclaré à l’AFP le directeur-adjoint du Tour Pierre-Yves Thouault.
« Faisons en sorte que le spectacle qui nous a été proposé ne soit pas gâché par des comportements inadmissibles de la part d’une infime minorité des spectateurs », a ajouté le directeur-adjoint du Tour en charge de la sécurité.
Pierre-Yves Thouault a rappelé au strict respect des règles, notamment de rester sur les côtés de la route, ne pas traverser la chaussée et ne pas prendre de selfies.
La première grosse chute du Tour a été provoquée par une spectatrice qui a brandi une pancarte empiétant sur la chaussée. L’Allemand Tony Martin, qui a percuté cette pancarte, a chuté et a entraîné au sol, par un effet de dominos, bon nombre de coureurs.
Trois coureurs ont été contraints à l’abandon dans cette première étape du Tour : l’Allemand Jasha Sutterlin (DSM), le Lituanien Ignatas Konovalovas (Groupama-FDJ) et le Français Cyril Lemoine (BB Hôtels).
Le parquet a ouvert une enquête pour « blessures involontaires avec incapacité n’excédant pas trois mois par violation manifestement délibérée d’une obligation de sécurité ou de prudence ». Un appel à témoins a été lancé par la gendarmerie du Finistère. « La spectatrice à l’origine de cet accident a quitté les lieux avant l’arrivée des enquêteurs. Elle était porteuse de lunettes et vêtue d’un jean bleu, d’un pull rayé rouge et blanc, d’une veste jaune (genre ciré). Elle tient une pancarte supportant l’inscription « ALLEZ OPI-OMI ! » Toute personne en mesure d’apporter des éléments est priée d’appeler le centre opérationnel de la gendarmerie du Finistère au 02.98.55.80.66 »