Le 30 septembre 2017, un couple rentrait à son domicile situé à Figueres (Catalogne, Espagne) et décidait d’avoir des relations sexuelles. “Il m’a proposé d’essayer de nouvelles choses, comme de me lier les mains”, témoigne la victime, qui a initialement accepté la proposition. “Quand il m’a attaché la main gauche, j’ai changé d’avis et lui ai dit d’arrêter, mais il m’a attaché de force”.
À cette époque, “afin de satisfaire ses désirs sexuels et même si la victime lui a demandé à plusieurs reprises d’abandonner, l’accusé lui a inséré un déodorant dans le vagin, puis la victime a perdu connaissance”, rapporte le parquet.
La victime a eu besoin de soins médicaux pour retirer l’objet. Trois mois plus tard, elle portait plainte. Au même moment, elle décidait de mettre un terme à la relation.
De son côté, l’homme, inculpé pour agression sexuelle et blessures dans le cadre de violences faites aux femmes, soutient que la relation et les jeux sexuels ont toujours été consentis. De même, il nie toute perte de connaissance de la part de son partenaire. De fait, en l’absence de preuves, il réclame l’acquittement pur et simple.