Six mois après la disparition de sa femme, Cédric Jubillar publie sur Facebook une photo avec sa nouvelle compagne. Un cliché qui a déjà provoqué de nombreuses réactions.
Delphine Jubillar n’a plus donné signe de vie depuis le 16 décembre dernier. Et l’enquête sur sa disparition semble piétiner. Son mari, Cédric, avec qui elle était en instance de divorce au moment de sa disparition, semble avoir déjà refait sa vie.
Plus de cinq mois et demi après la disparition de Delphine Jubillar, mère de famille de deux enfants, âgés de 6 ans et 18 mois, son mari Cédric Jubillar provoque un tollé. Le père de famille vient de changer sa photo de profil sur Facebook, il apparaît au côté d’une femme qui serait sa nouvelle compagne, selon La Dépêche.
Cette femme de 44 ans, prénommée Séverine, réside près de Cagnac-les-Mines, et connaissait le couple Jubillar avant la terrible disparition. Ils s’étaient rencontrés lorsqu’il vivait à Arthès, avant de s’installer à Cagnac-les-Mines. Cédric Jubillar l’avait d’ailleurs contactée deux jours après la disparition de son épouse. Le quotidien ajoute qu’elle accorde toute sa confiance à son nouveau compagnon, elle le soutient depuis le début de l’enquête. Une officialisation qui choque et dérange dans ce contexte mystérieux et inquiétant.
En plus des insultes, Cédric Jubillar aurait également reçu de nombreux messages de soutien de la part de femmes qui n’hésitent pas à le draguer ouvertement. « Des femmes qu’il ne connaît pas la plupart du temps, lui proposent une aide matérielle et s’aventurent même sur le terrain de la séduction » avait rapporté Le Parisien.
Le soir de sa disparition, selon le témoignage de son mari, Delphine Jubillar est sortie de la maison vers 23h00, le mercredi 15 décembre, pour promener leurs deux chiens, en plein couvre-feu, vêtue d’un manteau blanc et munie de son téléphone portable. Les chiens sont retournés à la maison sans elle, selon le mari.
Réveillé vers 04h par les pleurs de leur fille, Cédric Jubillar se rend compte de l’absence de son épouse et téléphone à des amies de cette dernière habitant le village, pensant qu’elle peut se trouver chez l’une d’elles, en vain, selon une source proche de l’enquête. Puis, il compose le 17.
«Souvent, on pointe l’absence de réaction des forces de l’ordre pour les disparitions inquiétantes. Là, pas du tout. A 06h, les gendarmes sont chez les Jubillar», fait remarquer l’avocat du mari, Jean-Baptiste Alary.
Comme le couple était en instance de divorce, certains médias ont fait de Cédric Jubillar le suspect idéal, voyant des similitudes avec l’affaire Jonathann Daval, condamné fin novembre à 25 ans de réclusion pour le meurtre de son épouse. Entendu deux fois par les gendarmes dans les jours suivants la disparition, Cédric Jubillar, un plaquiste souvent en mal de travail, n’a jamais été placé en garde à vue.
L’enquête piétine malgré les dizaines d’auditions menées, les moyens déployés: intervention de l’IRCGN, le service de police scientifique de la gendarmerie, sondage des lacs et cours d’eau voisins, battue citoyenne autour du village, trois perquisitions dans la maison, dont une au Blue Star, technologie permettant de repérer des traces de sang invisibles à l’oeil nu.