Ndiaga Dieye, a été incarcéré à plusieurs reprises notamment pour des vols à mains armées, mais jamais pour des faits de nature terroriste. Sa pratique rigoriste de l’islam avait néanmoins attiré l’attention de l’administration pénitentiaire. Ndiaga Dieye était inscrit au Fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT) depuis 2016, mais n’était pas fiché S.
“Cet individu français né en France, (…) est connu des services de police, sortait de prison et en 2016 il avait été signalé pour une pratique rigoriste de l’islam pour radicalisation et ainsi inscrit au fichier FSPRT” (Fichier de traitement des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste), a dit M. Darmanin.
L’homme, qui avait purgé une peine de huit ans d’emprisonnement prononcée pour vol aggravé et séquestration, était diagnostiqué comme schizophrène. D’après une source proche du dossier, “la radicalisation en prison est fortement liée à la maladie psy”.
Il était en effet sorti de la maison d’arrêt de Nantes le 22 mars dernier après avoir purgé une peine pour avoir agressé des surveillants de prison lors d’une tentative d’évasion il y a sept ans.