Dans l’entourage de Leslie, on ne comprend toujours pas comment la jeune femme a pu tuer ses deux filles puis mettre fin à ses jours.
La France est toujours sous le choc du drame qui s’est déroulé dans la nuit de samedi à dimanche à Saint-Germain-lès-Arpajon, dans l’Essonne. Cette nuit-là, Leslie, une mère de famille de 30 ans, a tué ses deux filles de huit ans et huit mois avant de se donner la mort.
Personne, dans l’entourage de la jeune femme, ne comprend pourquoi elle a égorgé ses deux filles avant de retourner le couteau contre elle.
Quelques heures avant le drame, Leslie avait pourtant envoyé un message à une amie, laissant présager le pire. C’est cette amie qui a prévenu les pompiers qui, en arrivant sur place, ont enfoncé la porte et découvert les trois corps sans vie, gisant dans une mare de sang.
À nos confrères du Parisien, un voisin assure que « si elle avait des problèmes, Leslie ne les a jamais laissés transparaître ». Car cette conductrice de bus à la RATP était du genre blagueuse, de bonne humeur : « Elle était brute de décoffrage, mais avec beaucoup d’humour », explique une voisine au Parisien. « Ce que j’aimerais, c’est qu’elle soit encore là pour lui balancer des vannes, comme on faisait d’habitude ».
Une autre parle d’un « rayon de soleil » : « Elle avait de la joie de vivre, elle était toujours souriante ».
La plus grande des deux filles était également très appréciée dans son lycée, où elle était très populaire.
L’enquête, menée par la sûreté départementale de l’Essonne, se poursuit.