Un jeune homme, âgé de 26 ans, a comparu la semaine dernière devant la Cour d’Assises de l’Ain pour des faits de viol sur personne vulnérable.
Les faits se sont déroulés en janvier 2013 à Belley.
Une jeune femme de 19 ans, qui souffre de trisomie 21, marchait dans la rue lorsqu’elle avait été abordée par l’accusé, âgé à l’époque de 19 ans.
L’agresseur, scolarisé en terminale, avait traîné sa victime dans un parc, l’avait déshabillée de force puis l’avait violée.
Les enquêteurs avaient pu extraire une empreinte génétique mais le jeune homme n’était pas fiché à l’époque. En 2018, il avait été interpellé pour des SMS à connotation sexuelle envoyés à une mineure et pour un rodéo.
Son ADN avait été prélevé et avait matché avec celui retrouvé en 2013. Placé en garde à vue, il avait avoué les faits. Il avait été remis en liberté sous contrôle judiciaire.
Lors de son procès, l’avocate a rappelé qu’à l’époque des faits, « c’était un garçon fragile, frustré, en conflit intérieur entre les valeurs familiales et sociales » devenu aujourd’hui « inséré socialement, qui suit des soins et ne présente pas de risque de récidive ».
L’homme a également été condamné à 8 ans de prison ferme avec un suivi sociojudiciaire de cinq ans.