Trois hommes qui devaient être jugés, l’un pour trafic de stupéfiants, les deux autres pour violences conjugales, ont été remis en liberté faute de personnel pour les emmener au tribunal.
Alors qu’ils devaient être jugés en comparution immédiate par le tribunal judiciaire de Valence, en Drôme, trois hommes ont été remis en liberté. Faute d’escorte disponible, ils n’ont pas pu être transférés au tribunal alors que leur incarcération se terminait ce lundi, rapporte le Parisien.
Mais comment s’explique ce manque de personnel ? Ce jour-là, vingt agents habilités à gérer ce type de situations se trouvaient en formation obligatoire qui avait été reportée à plusieurs reprises en raison de la situation sanitaire. « S’ils ne la passent pas tous les trois mois, ils ne peuvent plus travailler », explique une source policière à France Bleu.
Des policiers auraient pu prendre le relais. Mais un cluster a été identifié dans le commissariat de Valence. En tout, 25 policiers ont dû être placés en arrêt maladie, ne laissant que cinq agents disponibles. Au regard de la loi, les détenus ne pouvaient rester en détention et ont donc pu retrouver la liberté, en attendant leur convocation le 31 mai.
Les compagnes des hommes poursuivis pour violences conjugales bénéficieraient d’un « téléphone grave danger » en attente de l’audience, rapporte France Bleu.