Les faits se sont déroulés il y a une semaine. Jeudi dernier, Alexandre Vézian, viticulteur de 39 ans, est allé constater les dégâts du gel sur ses vignes. À son arrivée, un camion était sur place. “C’était quelqu’un qui était là et qui était en train de voler des piquets”, explique le viticulteur à nos confrères de Midi Libre.
Après une première injonction sans réponse, la discussion s’est enflammée avec le malfaiteur. “C’est sans doute à cause du fait d’avoir perdu une partie de mon travail et d’avoir perdu une partie de mes vignes, mais je me suis énervé. J’ai essayé de l’appeler mais il n’a pas répondu. J’ai brisé son pare-brise”, rétorque-t-il. Après être parti des lieux, le voleur est revenu plus tard, accompagné de quelques connaissances. “Il m’a percuté avec son camion. Le choc a été violent et ma voiture s’est avancée de plusieurs mètres. Celle-ci ne démarrait pas, je suis donc sorti à pied, raconte Alexandre Vézian. Ils ont pu très vite me rattraper et ils m’ont frappé avec des barres de fer.”
Il s’en sort avec deux hématomes sur les jambes mais aucune fracture. Néanmoins, quelques jours après, le viticulteur de 39 ans admet être encore traumatisé par cette agression. “Cela reste difficile. Je ne suis pas près de retourner travailler, indique celui qui a une ITT de six jours. C’est l’endroit où je me suis fait agresser, c’est traumatisant. Même pour ma femme et mes enfants, ça reste très difficile. Ils n’étaient pas là, mais je leur ai raconté.”
L’agresseur présumé aurait avoué ensuite les faits en gendarmerie. En mars 2022, l’affaire sera portée devant le tribunal correctionnel.