Planté depuis le 25 mars à deux pas de l’arc du Carrousel (Ier), juste à côté de la statue allégorique de l’Histoire (œuvre de François Gérard en 1809), ce petit toit en bois, qui culmine à 4,30 m, suscite beaucoup de curiosité sur les réseaux sociaux. Il s’agit d’un nichoir à hirondelles installé temporairement par la direction du Louvre, en prévision de la prochaine restauration de l’arc du Carrousel, programmée pour 2023.
Si le Louvre se soucie du bien-être des hirondelles, c’est parce qu’elles ont l’habitude de nicher au printemps « sous les voûtes, entre les aspérités des médaillons sculptés » du fameux arc de Triomphe. Or, les travaux les empêcheront d’accéder à leurs nids.
D’où l’installation, après approbation du ministère de la Culture, de cette tour à hirondelles, espèce protégée par la Ligue de protection des oiseaux (LPO) qui a donné son accord pour ce dispositif « dans une zone dépourvue d’obstacle, permettant l’envol et l’arrivée des hirondelles », souligne le musée. 32 nids pour les oiseaux Le nichoir a été mis en place deux ans avant le démarrage des travaux pour que les hirondelles s’habituent à cet abri constitué de 32 nids qu’elles arrangeront à leur goût ! Le musée a installé deux mini-hauts parleurs diffusant leur gazouillis pour les attirer.
Si Tony, 54 ans et ancien membre de la LPO, se félicite de « ce dispositif car les nids sont très réussis », Claire qui travaille dans la communication, fait la fine bouche : « L’intention du Louvre est excellente mais esthétiquement, ce nichoir est mal venu par rapport à la statue de l’Histoire juste à côté ! »