Une libération hâtive. Le chef présumé du clan de Marignane, Pascal G., a quitté sa cellule le 24 mars dernier malgré sa condamnation à cinq ans de prison pour corruption d’un agent de la DGSI selon une information du Figaro, confirmant celle du Canard enchaîné.
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Ce gros bonnet marseillais à la tête d’un des gangs de narcotrafiquants les plus puissants de France a donc retrouvé la liberté à cause d’un vice de procédure. La détention de ce bandit chevronné, condamné en octobre 2024, n’a tout simplement pas été renouvelée par le parquet général de la cour d’appel d’Aix-en-Provence, comme le veut la procédure. Ayant fait appel, l’intéressé était repassé sous le régime de la détention provisoire qui aurait dû être renouvelée au bout de quatre mois.
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Un oubli que n’a pas manqué de pointer l’avocate de Pascal G, Me Christine d’Arrigo. Celle-ci en a avisé le parquet général le 24 mars et a obtenu la libération sous contrôle judiciaire de son client dans la foulée.
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Cette nouvelle a rendu furieuse la police judiciaire marseillaise, déjà éprouvée par la première libération anticipée du caïd intervenue en octobre 2024. L’homme avait alors bénéficié d’une décision de la Cour de cassation autorisant la levée de sa détention provisoire, entamée après son interpellation en 2019 dans le cadre d’un dossier criminel pour complicité d’assassinat. Dans l’attente de son procès pour corruption d’un ex-agent de la DGSI, suspecté de lui avoir vendu des informations sur le Darknet sous un pseudonyme, Pascal G. avait une première fois quitté la prison.
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