Une mesure choc. François Ruffin a réclamé l’interdiction des ventes de voitures Tesla sur le continent européen en réponse aux droits de douane américains. « Quel est le symbole de l’Amérique de Trump et de Musk ? C’est la Tesla », a assuré l’élu Picardie Debout sur France Inter ce mercredi 9 avril. « Si on veut prendre une mesure symbolique, on tape dessus », a poursuivi l’ex-Insoumis, alors que les États-Unis appliquent désormais des taxes à hauteur de 20 % sur les produits venant de l’Union européenne.
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Déjà en difficulté en France, la marque Tesla a vu ses immatriculations chuter de 41 % depuis le début de l’année. En cause : une concurrence plus rude, des modèles vieillissants, mais aussi les prises de position politique de son patron Elon Musk, également à la tête du département américain de l’Efficacité gouvernement (DOGE). En outre, en Amérique du Nord comme en Europe, des véhicules et bâtiments de la marque Tesla ont été vandalisés par des activistes de gauche radicale.
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Le député, qui siège désormais avec les Écologistes, a également étrillé la feuille de route présentée par la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. Il qualifie de « ridicule » la liste des produits ciblés en représailles aux droits de douane américains. « On nous parle de bidets, de chewing-gums, de viande, de rennes… Est-ce qu’on a vraiment envie de bâtir l’Europe sur ça ? », a-t-il questionné.
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En outre, pour le fondateur du journal Fakir, les droits de douane déclarés par Donald Trump pourraient constituer une « chance pour l’Europe et la France ». Il a poursuivi : « On ne peut pas parler de souveraineté, notamment en matière de défense, et penser qu’il n’y a pas un enjeu à avoir des protections, des régulations et en partie une sortie de la mondialisation ». Lui milite pour « un plan de 100 produits sur lesquels on veut retrouver notre autonomie. Et là-dessus, on met en place des taxes aux frontières, des barrières douanières et des quotas d’importation ». Puis de citer plusieurs exemples : « Les aliments, les médicaments, les masques, les surblouses, la poudre, les obus ou l’acier ».
Dimanche dernier, le député de la Somme s’est dit « déterminé » à être le candidat commun de la gauche à l’élection présidentielle de 2027. « Ça fait 25 ans que j’écoute la France, que je la parcours en tous sens. Je peux dire au pays : “Je vous ai compris” », a-t-il ajouté. François Ruffin a d’ailleurs démarré un tour de France après un meeting à Montreuil (Seine-Saint-Denis) début avril.
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