
Un nouvel attentat terroriste a été évité de justesse la semaine dernière dans le nord de la France. Les services antiterroristes ont interpellé trois jeunes hommes, à Dunkerque (Nord), grâce à une dénonciation, rapporte RTL. Fin mars, les services de renseignement ont identifié sur les réseaux sociaux un jeune homme au profil inquiétant. Celui-ci se filmait en possession d’une arme à feu factice, tout en déclarant appartenir à la mouvance djihadiste.
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Lettre d’allégeance à Daesh
Après une rapide enquête, l’individu est interpellé à son domicile. Chez lui, les forces de l’ordre trouvent un gilet explosif artisanal, confectionné à partir de pétards reliés les uns aux autres. Un gilet qui ne serait qu’un prototype. En effet, les enquêteurs ont également mis la main sur des instructions afin de fabriquer de véritables explosifs. Une lettre d’allégeance au groupe État islamique et plusieurs menaces d’attaques sont également découvertes. Dans ces documents, l’apprenti djihadiste évoque plusieurs cibles potentielles : un restaurant, une boîte de nuit ou encore un site appartenant à la communauté juive.
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L’individu n’était pourtant pas inscrit au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste. Cependant, il faisait partie des fiches du Renseignement Territorial pour avoir menacé sur Internet en 2020 la jeune Mila, une lycéenne qui avait tenu des propos contre l’islam.
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Trois interpellations
Après cette première interpellation, deux autres jeunes hommes ont été arrêtés par la police. L’un d’entre eux, âgé de 21 ans, est suspecté d’être le fournisseur de l’arme à feu factice. Mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste et détention de produit incendiaire ou explosif en relation avec une entreprise terroriste, il a été placé en détention provisoire.
Son avocat Maître Reda Ghilaci a réagi auprès de RTL : « Mon client n’est pas radicalisé et n’épouse aucune thèse djihadiste. L’infraction d’association de malfaiteurs terroriste manque de rigueur juridique. La défense va activement s’atteler à démontrer que les infractions pour lesquelles il a été mis en examen ne sont pas caractérisées en tous leurs éléments constitutifs ».
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Le jeune homme en possession du gilet explosif et de la lettre d’allégeance à Daesh a lui aussi été mis en examen pour association de malfaiteurs terroriste et détention de produit incendiaire ou explosif en relation avec une entreprise terroriste et placé en détention provisoire. Enfin, le troisième individu a été mis en examen pour non-dénonciation d’un crime terroriste et placé sous contrôle judiciaire.
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