
Des mots forts. Au micro de Sud Radio ce mercredi 19 mars, Bruno Retailleau a reconnu l’existence d’un racisme anti-blanc. Le ministre de l’Intérieur était interrogé sur le meurtre de Thomas à Crépol (Isère), en novembre 2023, alors qu’un PV caché vient de relancer la thèse d’une attaque raciste.
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Était-ce un « raid anti-blanc » ? Bruno Retailleau ne dispose pas des « informations précises » pour répondre à cette question. « Mais le racisme n’est pas l’apanage d’une couleur de peau », a-t-il affirmé, apportant au passage son soutien à Marie-Hélène Thoraval, maire de Romans-sur-Isère, ville d’où sont issus les suspects de l’attaque, et aux familles des victimes « qui souffrent encore ».
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En plus du meurtre de Thomas, 16 ans, trois autres personnes avaient été grièvement blessées lors de cette attaque. Rapidement, des témoins avaient affirmé que les agresseurs, venant du quartier de la Monnaie, auraient ciblé des blancs. Cette accusation a alors embrasé le débat public.
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Plus de 350 auditions, 14 personnes mises en examen, dont trois mineurs, des tas d’expertises ADN et des heures d’analyse de vidéos de portables… Quinze mois après le drame, l’enquête autour de la mort de Thomas piétine. Les assassins étaient-ils « venus pour planter des Blancs » ? Pour l’heure, la justice n’a aucune certitude quant à l’auteur du coup mortel, ni quant au motif de l’agression.
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