
Le conflit se poursuit dans la bande de Gaza, malgré une trêve qui a débuté le 19 janvier dernier. Dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 mars, Israël a mené des frappes sur le territoire palestinien, causant la mort de plus de 400 personnes, selon le ministère de la Santé du Hamas. Le chef de gouvernement du mouvement islamiste, Essam al-Dalis, le ministre de l’Intérieur Mahmoud Abou Watfa, et le général Bahjat Abou Sultan, ont été éliminés par Tsahal.
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Pour le ministre des Affaires étrangères de l’État hébreu, Gideon Saar, l’armée israélienne n’avait « pas d’autre choix que de reprendre l’action militaire » afin de ramener les otages capturés par le Hamas le 7 octobre 2023. « Israël a accepté les propositions de l’émissaire du président américain, Steven Witkoff, pour une prolongation du cessez-le-feu, mais le Hamas les a rejetées deux fois », a-t-il déclaré.
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Si l’ONU a condamné ces bombardements, les États-Unis ont tenu à rappeler au Hamas qu’il ne respectait pas les conditions de la trêve impliquant la libération des otages retenus dans la bande de Gaza. Par ce choix, le mouvement terroriste palestinien aurait ainsi « choisi la guerre », estime Washington. « Le Hamas aurait pu libérer les otages pour prolonger le cessez-le-feu, mais il a choisi le refus et la guerre », a déclaré dans un communiqué le porte-parole du Conseil de sécurité nationale, Brian Hughes.
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Après ces nouvelles frappes, le Hamas a accusé Israël de vouloir imposer « un accord de reddition », a dénoncé un dirigeant Sami Abou Zouhri. « Le but des massacres commis par l’occupation à Gaza est de saper l’accord de cessez-le-feu et de tenter d’imposer un accord de reddition écrit avec le sang de Gaza », a-t-il déclaré.
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