
Raphaël Glucksmann se veut taquin. En clôture du congrès de son parti ce dimanche 16 mars, le chef de file de Place publique s’est adressé aux « Américains qui ont choisi de basculer du côté des tyrans » avec une requête particulière : « Rendez-nous la statue de la Liberté ». Avant d’ajouter : « On vous en a fait cadeau, mais apparemment vous la méprisez. Alors elle sera très bien ici chez nous ».
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Cette statue, devenue un symbole américain, a été réalisée par le Français Auguste Bartholdi et offerte par le peuple français aux Américains comme signe d’amitié en commémoration de leur alliance lors de la guerre d’indépendance des États-Unis. Elle a été dévoilée en octobre 1886, pour célébrer les 100 ans de la Déclaration d’indépendance américaine.
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« Nous serons, nous, cette terre ferme pour les amoureux de la liberté »
« On en marre d’en avoir une toute petite », a ironisé l’eurodéputé socialiste, en référence à la version parisienne au pont de Grenelle. « On veut la grande et on veut le poème qu’il y a écrit en dessous : “Cet appel à tous les persécutés, aux libres penseurs qui leur promettait une terre ouverte, d’accueil” », a-t-il poursuivi. Pour Raphaël Glucksmann, « cette terre cesse d’être ce qu’elle avait été ». En revanche, « nous serons, nous, cette terre ferme pour les amoureux de la liberté ».
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En outre, la tête de liste socialiste aux européennes a déploré le reflux de l’aide américaine à Kiev sous la présidence de Donald Trump, qui négocie directement avec Moscou une fin du conflit en Ukraine. Il s’en est également pris aux baisses de financement de la nouvelle administration des États-Unis : « La deuxième chose qu’on va dire aux Américains c’est : “Si vous voulez virer vos meilleurs chercheurs, si vous voulez virer tous les gens qui, par leur liberté et leur sens de l’innovation, leur goût du doute et de la rechercher, ont fait de votre pays la première puissance mondiale, et bien, nous, nous allons les accueillir” ».
Dans un flyer, dont l’AFP a eu copie, Raphaël Glucksmann appelle à construire « une force qui pèse, qui agit, et qui préserve notre devise “Liberté, égalité, fraternité” », face à « l’internationale d’extrême droite » que constituent pour lui les présidents américain et russe Donald Trump et Vladimir Poutine, ainsi que Marine Le Pen.
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