
Emmanuel Macron se montre ferme. Dans un entretien accordé à plusieurs journaux régionaux ce dimanche 16 mars, le président a affirmé que la Russie n’avait pas à « accepter ou pas » l’envoi en Ukraine de « forces alliées » si Kiev en fait la « demande » pour garantir un éventuel accord de paix. En outre, « l’Ukraine est souveraine », insiste le chef de l’État et n’a pas à recevoir la bénédiction de Moscou.
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« Déployer quelques petits milliers d’hommes par nation, dans des points clés »
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À ce sujet, Emmanuel Macron est pour le moment à la manœuvre avec son homologue britannique Keir Starmer. Il s’agirait par exemple de « déployer quelques petits milliers d’hommes par nation, dans des points clés, pour faire des programmes d’entraînement » et « montrer notre soutien dans la durée » à l’Ukraine, indique le président de la République. D’autres pays européens pourraient également se joindre à la France et au Royaume-Uni, tandis que l’Italie a exprimé son désaccord.
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La Russie avait averti ce jeudi 13 mars qu’elle considérerait l’envoi de soldats européens en Ukraine, pour garantir un cessez-le-feu, comme un « conflit armé direct » avec Moscou. « Il est absolument inacceptable pour nous que soient déployées des unités des forces armées d’autres États en Ukraine […] Tout cela signifierait l’implication de ces pays dans un conflit armé direct avec notre pays, auquel nous répondrons par tous les moyens disponibles », avait déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova.
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Au passage, ce dimanche, le locataire de l’Élysée se félicite de l’engagement des Français sur cette question : « Nos compatriotes sont lucides sur la menace », considère le président de la République, qui est accusé par une partie de l’opposition de jouer avec les peurs sur le dossier ukrainien. Il promet par ailleurs une refonte du Service national universel (SNU) « dans les prochaines semaines » pour qu’il corresponde « aux besoins de la nation et aux priorités que nous avons identifiées ». Cependant, il ne juge pas « réaliste » le retour du service militaire obligatoire.
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