L’ignominie porte un nom. Comment appelle-t-on un parti dont une députée se permet de nier l’assassinat barbare de la famille Bibas ? Comment appelle-t-on un parti dont une élue refuse, après les massacres du 7 octobre, de qualifier le Hamas de groupe terroriste, préférant parler de « mouvement de résistance » ? Comment appelle-t-on un parti dont le chef n’ose même pas employer le mot « pogrom » pour décrire des massacres ciblés de Juifs ? Comment appelle–t-on un parti qui minimise les chasses aux Juifs dans les rues d’Amsterdam ?
Comment appelle-t-on un parti dont un député accuse sans honte la présidente de l’Assemblée nationale d’être « campée à Tel-Aviv pour encourager le massacre » ? Comment appelle-t-on un parti qui ouvre tranquillement les portes du Parlement français à des militants palestiniens terroristes ? Comment appelle-t-on un parti qui milite pour la libération d’un assassin ayant tué un diplomate israélien ? Comment appelle-t-on un parti qui juge indésirables les athlètes israéliens aux Jeux olympiques ? Comment appelle-t-on un parti qui dénie au peuple juif et à Israël le droit à son propre territoire ? Comment appelle-t-on un parti qui refuse ouvertement de manifester contre l’antisémitisme ?
Comment appelle-t-on un parti dont les députés utilisent des codes complotistes et antisémites, désignant des personnalités juives influentes sous le terme de « dragons célestes » ? Comment appelle-t-on un parti qui, sans honte, reprend sur une affiche les codes visuels de la propagande antisémite nazie ? Ce parti est devenu le porte-drapeau de l’antisémitisme en France. Ce parti sombre chaque jour un peu plus dans l’ignoble, l’indécent et l’insupportable. Ce parti porte un nom : La France Insoumise.
Tout y est : les traits exagérés pour suggérer la fourberie, le regard sournois, le sous-texte malsain qui réveille d’ignobles souvenirs
Cette affiche choque même Aymeric Caron… c’est dire le naufrage ! Pour appeler leurs militants à battre le pavé, les Insoumis n’ont rien trouvé de mieux que de placarder une affiche sordide ciblant Cyril Hanouna. Un visuel abject digne des pires caricatures antisémites des années 1930. Tout y est : les traits exagérés pour suggérer la fourberie, le regard sournois, le sous-texte malsain qui réveille d’ignobles souvenirs. Une recette vieille comme l’infamie, parfaitement théorisée par ces apprentis sorciers de la haine.
Face à la tempête, LFI a retiré son torchon visuel, mais le mal était déjà fait. Et que dire des indignations molles à gauche ? Quelques protestations polies, mais ces mêmes personnalités, si promptes à jouer les vierges effarouchées, seront pourtant les premières à taper dans la main des Insoumis aux prochaines élections.
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Cette polémique a bien provoqué quelques remous internes chez LFI, où des élus se sont timidement inquiétés des dérives de leur propre communication numérique. Mais ils se réveillent tard : voilà des mois que leur parti patauge allègrement dans l’abjection, sans que ça ne les ait jamais empêchés de siéger sous la bannière mélenchoniste.
Cette affaire rappelle une vérité glaçante : l’antisémitisme a désormais élu domicile à gauche, bien planqué derrière l’antisionisme. On savait déjà que Karl Marx flirtait avec les clichés antisémites dans La Question juive. On savait que Proudhon rêvait d’expulser les Juifs. On n’oublie pas que les socialistes du 19e siècle avaient fait de Dreyfus le symbole à abattre de leur lutte simpliste contre la bourgeoisie. Et faut-il rappeler les purges antisémites du régime soviétique et communiste ?
Aujourd’hui, l’extrême gauche ne prend même plus la peine de masquer ses obsessions haineuses derrière des discours alambiqués. Depuis le 7 octobre, elle a choisi son camp : celui du soutien assumé à la terreur. Voilà le nouveau visage de La France insoumise.
Dans n’importe quel autre parti, une telle ignominie aurait entraîné excuses immédiates, enquête interne, et sanctions exemplaires. Mais pas à LFI. Chez les Insoumis, on nie en bloc, on ne s’excuse jamais, et bien sûr, on accuse les autres en jouant les éternelles victimes.
Face à l’indignation, Jean-Luc Mélenchon n’a même pas la décence d’un semblant de mea culpa. Au contraire, il persiste et signe : « Des caricatures de Cyril Hanouna, il y en a mille fois pire dans Charlie Hebdo », ose-t-il balancer, comme si La France insoumise était un hebdo satirique. Mélenchon avait déjà la honte, le voici avec le déshonneur.
Cette sordide affaire n’est pas isolée : elle est l’aboutissement logique de la dérive antisémite d’un homme. C’est Mélenchon lui-même qui cible les journalistes juifs parce qu’ils sont juifs. C’est Mélenchon lui-même qui accuse Yaël Braun-Pivet d’être « campée à Tel-Aviv pour encourager un massacre ». C’est encore lui qui attaque Jérôme Guedj, son ancien camarade, en le ramenant à sa confession juive. Toujours lui, enfin, qui ose parler d’un « antisémitisme résiduel » alors que les chiffres explosent, et que les Français juifs n’ont jamais eu aussi peur depuis la fin de la guerre.
Partout ailleurs, la honte aurait déjà emporté un tel dirigeant. Les travaillistes britanniques, eux, avaient eu le courage de congédier Jeremy Corbyn pour son antisémitisme flagrant. Mais qui soutenait à l’époque Corbyn ? Encore et toujours Jean-Luc Mélenchon, qui ciblait alors les « oukases communautaristes » du CRIF
Cette fois, il n’y a plus d’excuses. La ligne rouge est franchie. Le masque tombe. Il est temps de le dire clairement : aujourd’hui, en France, en 2025, le premier parti de gauche est un parti antisémite, et son leader s’appelle Jean-Luc Mélenchon.
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