Un sursaut inattendu. La cote de popularité d’Emmanuel Macron est remontée de 7 points dans l’opinion en ce début mars selon un baromètre mensuel IFOP pour Ouest-France. C’est l’une des hausses les plus importantes depuis le début de son premier quinquennat en 2017. Le ton dramatique du chef de l’État lors de son allocution télévisée a, semble-t-il, payé. « La menace russe est là », s’inquiétait la semaine dernière d’une voix grave Emmanuel Macron, tout vêtu de noir.
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Dans cette « nouvelle ère », il renoue avec peu ou prou le même taux d’approbation (31 %) qu’à la veille de la dissolution de l’Assemblée nationale en juin 2024 (32 % d’approbation). Encore une fois, la situation internationale a remis Emmanuel Macron au centre du jeu politique en France. En avril 2020, au moment de la pandémie de Covid et durant le premier confinement, il avait gagné 11 points. Même score après l’invasion de la Russie en 2022.
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Merci l’effet drapeau, qui rassemble autour du président à la faveur de la guerre aux portes de l’Union européenne cette fois-ci. Lors de l’intervention française au Mali, François Hollande avait connu un rebond de popularité, tout comme Mitterrand lors de la guerre du Golfe en 1991. La majorité de sondés approuve les « investissements supplémentaires » réclamés par Emmanuel Macron pour la défense (à 76 %) et la nécessité de ne pas « rester spectateur » face au conflit (à 66 %).
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La situation internationale ne profite pas à tout le monde. Même si sa popularité reste légèrement supérieure à celle du président (34 %), François Bayrou, lui, a perdu 5 points.
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