
Un père de famille s’est suicidé au Pakistan après que le conseil de son village ait ordonné le mariage forcé de sa fille de 12 ans. Celle-ci, devait être offerte à un homme du clan rival, afin de régler un différend, révèle des policiers du pays asiatique, cités par Le Figaro. « Adil s’est tué en avalant du poison pour empêcher que sa fille de 12 ans ne lui soit enlevée », a indiqué l’officier Khalid Javed Khan.
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À l’origine de ce drame : une accusation d’agression sexuelle, portée par une jeune femme envers le neveu d’Adil. Le père de six filles a été condamné par la jirga, le conseil tribal, à verser 2 000 euros d’amendes à la famille de la victime, mais également de donner sa fille en mariage au frère de la jeune femme agressée. L’agression sexuelle s’étant déroulée dans la demeure d’Adil, ce dernier a été jugé responsable.
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Mais le père de famille a refusé le verdict du conseil tribal. « Il avait dit qu’il préférait mourir plutôt que de donner sa fille en “offrande” », explique un officier de police du district. Trois hommes ont été arrêtés par les forces de l’ordre pakistanaises. Officiellement, la loi interdit en effet que des femmes ou des enfants soient utilisés comme monnaie d’échange dans les règlements de conflit. Mais la législation pakistanaise peine à s’appliquer dans certaines provinces du pays.
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Selon la BBC, environ 1 000 jeunes filles, issues de minorités religieuses comme le christianisme ou l’hindouisme, sont enlevées chaque année au Pakistan. Ces dernières sont contraintes de se convertir à l’islam afin de pouvoir être mariée de force à des hommes musulmans. En vertu de la charia, les mariages de moins de 16 ans sont acceptés au Pakistan, seulement si les deux conjoints sont musulmans
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