
Marine Le Pen contre-attaque. Lors d’une conférence de presse à l’issue d’une visite de l’EPR de Flamanville, dans la Manche, la triple candidate à l’élection présidentielle a répondu aux propos d’Emmanuel Macron formulés quelques minutes plus tôt. La France doit lutter « en même temps » contre « les menaces géopolitiques » et « terroristes », a martelé le président de la République, lors du lancement du futur siège de la direction générale de la sécurité intérieure à Saint-Ouen (Seine-Saint-Denis). Le chef de l’État a également ironisé sur ceux qui disent que « la vraie menace, c’est le terrorisme », ou ont « d’autres obsessions ». Une référence à peine voilée à la cheffe de file du RN.
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En guise de riposte, Marine Le Pen a assuré que « la menace principale aujourd’hui, c’est le terrorisme islamiste », mais « ça ne veut pas dire qu’il n’y a pas de menace russe ». Et d’accuser le locataire de l’Élysée de « jouer avec les peurs » : « Il n’y a pas un Français qui n’a pas compris qu’Emmanuel Macron, avec un ton très martial, nous explique quasiment qu’il faut transformer les usines de Kleenex en usines d’armement parce que la guerre est pour demain ».
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Toujours depuis Flamanville, la cheffe des députés RN a indiqué que le Rassemblement national ne votera pas en l’état la résolution sur l’Ukraine examinée à l’Assemblée nationale ce mercredi : « On ne me forcera pas à voter un texte dans lequel on demande l’entrée de l’Ukraine dans l’Union européenne. […] Ça serait la mort de l’agriculture française ». En outre, Marine Le Pen assure « connaître la technique ». C’est-à-dire : « Qu’on fait une belle résolution de soutien à l’Ukraine et à l’intérieur, on vous glisse toute une série de choses dont on sait pertinemment que vous y êtes fondamentalement opposés, en espérant pouvoir vous contraindre à la voter ».
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Emmanuel Macron est sous le feu des critiques d’une partie de l’opposition depuis son allocution consacrée à la guerre en Ukraine du 5 mars dernier. Il avait désigné Moscou comme une menace directe pour la France et l’Europe : « La Russie du président Poutine viole nos frontières pour assassiner des opposants, manipule les élections en Roumanie, Moldavie et organise des attaques numériques contre nos hôpitaux pour en bloquer le fonctionnement ».
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