
Gérard Larcher, Xavier Bertrand, François-Xavier Bellamy, Céline Imart… et maintenant David Lisnard. La liste des soutiens de Bruno Retailleau pour la présidence des LR s’étoffe. Le président du micro-parti Nouvelle Énergie a donc, à son tour, décidé de se ranger derrière le ministre de l’intérieur et de « ne pas être candidat » lui-même : « Parce que, ce que je crois et ce qui me guide, c’est de faire gagner la droite autour d’un projet suffisamment puissant et entraînant pour vraiment redresser le pays », avance-t-il au Figaro.
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Mais l’édile de Cannes et président de l’Association des maires de France (AMF) n’a pas bradé son soutien sans conditions : « Bruno Retailleau m’a contacté et dans les discussions que j’ai pu avoir avec lui, j’ai posé sur le papier un certain nombre de points essentiels que je souhaite voir reprendre par toute la droite ». Ils figureront dans un communiqué signé par les deux hommes : retraite par capitalisation, libération de l’école, déréglementation, décentralisation, performance publique…
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Son deal avec Bruno Retailleau ne concerne pas uniquement la campagne pour la présidence des LR, dont le vote final aura lieu le 17 mai. « Cette période doit nous permettre de faire progresser notre projet pour préparer les futures victoires à la présidentielle et aux législatives », indique David Lisnard au quotidien. Avant d’ajouter : « Cela apparaît d’ailleurs dans l’accord car l’objectif est de créer les conditions des futurs succès électoraux de la droite ».
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Le soutien du maire de Cannes à l’ancien patron des sénateurs LR n’était pas encore évident quelques jours plus tôt. Certains parlaient de lui comme du « troisième homme » entre Laurent Wauquiez et Bruno Retailleau, ou du candidat « au cas où ». Il semblait d’ailleurs plus concentré sur l’échéance des présidentielles de 2027. Le 12 février dernier, il appelait à une primaire ouverte à droite « avec ceux qui veulent, même Zemmour ».
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