
Emmanuel Macron a inauguré la 61e édition du Salon de l’Agriculture à la porte de Versailles à Paris, ce samedi 22 janvier. Après une précédente édition sous tensions, le président de la République a pris la parole à son arrivée sur place. Il a d’abord eu un message de soutien à l’égard des agriculteurs : « Nous sommes mobilisés derrière nos agriculteurs. » Le chef de l’État a rappelé face aux médias présents à l’événement : « Il faut produire, assumer de produire. Produire pour nourrir, pour exporter. »
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« Nos agriculteurs ne peuvent pas être la variable d’ajustement des accords agricoles »
Avant de s’exprimer notamment sur l’accord de libre-échange entre le Mercosur et l’Union européenne, qui avait été vivement contesté en France. « Nos agriculteurs ne peuvent pas être la variable d’ajustement ni du pouvoir d’achat, ni la variable d’ajustement des accords agricoles », a assuré Emmanuel Macron. Au sujet de ce projet d’accord auquel il est opposé, le Président a expliqué ne « pas avoir eu plus de visibilité » sur le texte mais a promis de tout faire « pour qu’il ne suive pas son chemin ». Paris continue de chercher « une minorité de blocages » au sein de l’UE afin de « protéger » la « souveraineté alimentaire française et européenne ».
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Macron appelle au calme
Face à la colère des agriculteurs, Emmanuel Macron a tenu à appeler « au calme, au dialogue, au respect des uns et des autres ». « Il y a une souffrance qui est là dans certains territoires. Le calme est la bonne réponse », a-t-il repris un an après sa visite chahutée au Salon de l’Agriculture.
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L’édition précédente du Salon avait été marquée par une forte colère des agriculteurs, vent debout contre le projet d’accord commercial avec des pays d’Amérique du Sud. La grande majorité de la classe politique française avait montré son opposition au texte. Malgré cela, la Commission européenne avait donné son feu vert à cet accord, début décembre 2024. Ce texte doit encore être approuvé par le Conseil de l’UE.
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