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L’affaire est définitivement close, deux ans après les premières accusations. Les plaintes pour « harcèlement moral » et « abus de faiblesse » visant Julien Bayou ont été classées sans suite pour « absence d’infraction », a annoncé jeudi 20 février l’avocate de l’ancien chef du parti Europe Écologie-Les Verts (EELV).
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Cette décision de justice a fait réagir plusieurs personnalités politiques et médiatiques, qui ont notamment pointé la responsabilité de Sandrine Rousseau dans ce dossier. En septembre 2023, la députée écologiste de Paris avait en effet accusé Julien Bayou de « comportements de nature à briser la santé morale des femmes ». Elle affirmait avoir « reçu longuement » l’une de ses ex-compagnes. Julien Bayou a ainsi fait face à des pressions de la part de militantes féministes.
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« Les personnes (dont Sandrine Rousseau) qui ont traîné cet homme dans la boue sans la moindre preuve, détruisant sa vie et sa carrière, vont-elles s’excuser et participer à sa réhabilitation, maintenant que la justice a constaté “l’absence d’infraction” ? », s’est ainsi interrogé le journaliste Hugo Clément sur X. Le maire de Cannes, David Lisnard, a lui aussi apporté son soutien à Julien Bayou, en évoquant un « nouvel exemple de ce maccarthysme inversé, porté par des tyrans qui, avec l’aide de meutes médiatiques à l’idéologie complice ou au panurgisme paresseux, condamnent leurs proies à mort sociale au tribunal de la haine arbitraire ».
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Pour lui, « les inquisitrices devraient rendre des comptes devant la Justice », alors que Julien Bayou a été « victime de la sentence a priori et du ressenti de quelques écolo-féministes qui desservent la cause de l’écologie comme celle du féminisme ».
Le fondateur d’Atlantico, Jean-Sébastien Ferjou, a quant à lui fustigé sur X : « Le harcèlement moral, la violence psychologique et la volonté de mise à mort sociale sont autant des pulsions féminines que masculines. » De son côté, la députée Renaissance Maud Bregeon a dénoncé un « lynchage politico-médiatique au prix de la présomption d’innocence ». « Un an après que certaines aient volontairement confondu féminisme et chasse aux hommes, la plainte contre Julien Bayou classée sans suite pour absence d’infraction », a-t-elle enfin écrit.
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