
Un clandestin a traité de « sales Français » les policiers qui le contrôlaient dans un train le 12 février dernier à Montauban (Tarn-et-Garonne), rapporte La Dépêche. Poursuivi pour outrages et rébellion, il a plongé dans le silence lors de son audience au tribunal et a refusé de dévoiler son identité.
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Il avait déjà usé de cette stratégie lors de sa garde à vue, tout en s’opposant à la prise de ses empreintes. Une carte d’identité avait pourtant été trouvée dans son téléphone. Un certain Ali K., de nationalité ivoirienne et ressemblant comme deux gouttes d’eau au suspect. Né en 2004, il est arrivé en France en 2019. Il est en situation irrégulière depuis sa demande de renouvellement de titre de séjour en septembre 2024.
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Le procureur de la République a requis une aggravation des charges contre le prévenu. L’outrage à personnes dépositaires de l’autorité publique (PDAP) devait, selon lui, être requalifié en outrage aggravé en raison de l’origine. Il a réclamé quatre mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
« Traiter un policier de sale Français, ce n’est pas un outrage aggravé », assure l’avocate de la défense
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De son côté, l’avocate de la défense a contesté la lecture faite par le ministère public. « Traiter un policier de sale Français, ce n’est pas un outrage aggravé », assure-t-elle. Et d’ajouter : « Cela ne remet en cause ni la nationalité ni la fonction ». Le tribunal a finalement retenu la notion « d’outrage aggravé » et a condamné le clandestin à deux mois de prison ferme avec mandat de dépôt.
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