
Le Conseil d’État a validé, ce jeudi 20 février, le décret de dissolution du « Collectif Palestine Vaincra » pris en mars 2022, rapporte l’AFP. La haute juridiction administrative a estimé dans un communiqué que ce décret était légal, en se fondant sur le fait que cette association, née à Toulouse, pouvait être reconnue comme responsable des « commentaires particulièrement agressifs et haineux envers les citoyens israéliens de confession juive, voire explicitement antisémites » sur ses réseaux, « dès lors qu’il ne les modère pas suffisamment ».
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En mars 2022, sous l’impulsion de Gérald Darmanin alors ministre de l’Intérieur, le gouvernement avait pris des décrets de dissolution visant ce collectif. Celle-ci avait été suspendue un mois plus tard, sur décision du juge des référés du Conseil d’État, saisi en urgence, qui avait estimé que les prises de position du collectif ne constituaient pas un appel à la discrimination, à la haine ou à la violence.
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Par la suite, au lendemain de l’attaque meurtrière du Hamas contre Israël du 7 octobre 2023, cette même association s’était distinguée en publiant un communiqué sur son site Internet : « En dépit de plus de 75 ans de colonisation, le peuple palestinien vit et résiste ! », avait écrit le collectif, décrivant l’attaque du groupe terroriste palestinien de « démonstration de force des capacités de la résistance » et affirmant qu’elle « met(tait) à nu la faillibilité du projet sioniste ».
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