L’essentiel
- Une adolescente agressée dans le centre-ville de Douai a été secourue par trois jeunes passants adeptes de sports de combat, qui ont maîtrisé l’agresseur jusqu’à l’arrivée de la police.
- L’agresseur, un homme tunisien de 27 ans en situation irrégulière, était ivre et en possession de stupéfiants lors de son interpellation.
- Jugé en comparution immédiate, l’homme a été condamné à 15 mois de prison ferme et à une interdiction de territoire français d’un an.
Personne ne sait ce qui aurait pu arriver à cette jeune femme, samedi dernier, si trois anges gardiens n’avaient pas fait leur apparition alors qu’elle se faisait agresser dans le centre-ville de Douai, dans le Nord. Et encore mieux que d’empêcher un drame, les Samaritains ont aussi permis l’interpellation du suspect selon la Voix du Nord.
Les faits remontent à samedi soir, aux environs de 21h30. Une jeune femme, adolescente, est fermement tenue par le bas contre son gré par un homme lorsque trois amis passent par là. La scène est assez inquiétante pour que ces derniers veuillent y voir de plus près. Et lorsque l’un des trois demande à l’adolescente si elle connaît l’homme, elle s’empresse de répondre que non.
L’intervention des trois jeunes permet à la jeune femme de s’enfuir et à l’étau de se resserrer sur l’agresseur. Lui n’a pas du tout l’intention de se laisser attraper et se met à donner des coups aux Samaritains. Pas de chance pour lui, ils sont tous adeptes des sports de combat et parviennent à le maîtriser en attendant l’arrivée de la police. Interpellé houleusement après avoir insulté les policiers, l’homme est placé en garde à vue. Selon nos confrères, des stupéfiants ont été retrouvés dans ses affaires et il était très largement ivre.
Au cours de l’audience en comparution immédiate, les excuses du mis en cause n’ont pas convaincu le tribunal. Pas davantage que la présence de la compagne enceinte de ce dernier. D’autant que l’homme, un tunisien de 27 ans, est connu de la justice, qu’il est en situation irrégulière et sous le coup d’une obligation de quitter le territoire (OQTF). Du coup, il est parti directement en prison pour 15 mois et se voit interdire de territoire français pour un an.