![François Bayrou.](https://www.lejdd.fr/lmnr/rcrop/375,250,FFFFFF,forcey,center-middle/img/var/jdd/public/styles/paysage/public/media/image/2025/02/10/09/sipa_01196051_000015.jpg?VersionId=aPguW_OiXp9x9zZc9eUFYGqeZWzsr5kX)
François Bayrou semble vouloir prendre à bras-le-corps le sujet sensible de l’immigration. Le chef du gouvernement multiplie les déclarations sur l’impact des flux migratoires sur l’identité française et sur l’intégration des personnes immigrées. « Pourquoi pensez-vous que tout l’Occident est frappé par ces questions ? C’est une remise en cause de tout ce que nous sommes, nous Occidentaux. Il faut les traiter, les comprendre, en parler », a-t-il confié dans les colonnes du Parisien, ce samedi 8 février.
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Le successeur de Michel Barnier est également revenu sur l’annulation par les juges administratifs de la procédure d’expulsion de l’influenceur algérien hostile à la France, Doualemn, accompagnée du versement à celui-ci de plus de mille euros de dommages et intérêts. « Il y a un problème d’efficacité. […] C’est aussi un problème de loi, puisque les juges disent qu’ils appliquent la loi », reconnaît le Premier ministre.
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De manière plus générale, François Bayrou souhaite ouvrir un « débat public approfondi » sur l’identité française et l’immigration. « La question, pour moi, est beaucoup plus large que (le seul) le droit du sol : qu’est-ce que c’est d’être Français ? », s’est demandé le maire de Pau, auprès du Parisien, après que l’Assemblée nationale a voté de nouvelles restrictions au droit du sol à Mayotte.
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Des interrogations qui complètent et renforcent celles qu’il avait formulées lors d’un passage à la radio RMC, vendredi dernier. « En quoi (être Français) vous engage à être membre d’une communauté nationale ? À quoi croit-on quand on est Français ? Toute la France se demande qu’est-ce que c’est d’être Français et comment », avait affirmé François Bayrou.
Le chef du gouvernement avait suscité de vives réactions sur cette même thématique en évoquant, fin janvier, un « sentiment de submersion » migratoire en France. Le Parti socialiste avait réprouvé ces propos au point de déposer une motion de censure contre le gouvernement – bien que le sentiment exprimé par le Premier ministre est, selon un récent sondage, majoritairement partagé par les Français.
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