
Ils étaient plusieurs milliers à battre le pavé contre la République islamique d’Iran, ce samedi 8 février à Paris, selon l’AFP. Galvanisés par la chute du régime de Bachar al-Assad en Syrie, allié durant des décennies de la dictature des mollahs, des opposants iraniens venus de toute l’Europe ont appelé les gouvernements occidentaux à davantage de fermeté face à Téhéran.
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« Le régime iranien tombera comme le régime syrien est tombé, à une vitesse que personne n’aura prévue », a lancé un ancien leader rebelle syrien, Riad al-Assad, s’exprimant en visioconférence lors de cet événement qui a réuni 6 000 personnes selon la préfecture de police et 20 000 selon les organisateurs.
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Les opposants au régime iranien espèrent qu’une pression internationale précipitera la chute de celui-ci. Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), une des principales organisations d’opposition hors d’Iran, a ainsi déclaré que les dirigeants internationaux « devraient se tenir aux côtés du peuple iranien » au lieu « d’apaiser les mollahs ».
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Parmi les soutiens occidentaux à l’opposition iranienne, l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt a assuré, selon des propos rapportés par l’AFP : « Comme la Syrie l’a fait avec Bachar al-Assad, le peuple iranien se libérera des mollahs, et ce sera en 2025. Il faut changer la stratégie de complaisance. Cette stratégie a été une erreur pendant des décennies, mais je ne crois pas que cela va se passer ainsi avec l’administration américaine cette fois-ci. »
Plusieurs autres intervenants lors de cette mobilisation ont placé leurs espoirs dans le nouveau président américain Donald Trump, qui a promis d’exercer« une pression maximale »contre le régime des mollahs, au sujet notamment de son programme nucléaire. En même temps, le locataire de la Maison-Blanche s’est dit favorable à un« accord de paix » avec Téhéran.
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Début janvier, des personnalités issues de l’entourage du président américain, dont le général Keith Kellogg, conseiller militaire spécial de Trump, et l’ancien secrétaire d’État, Mike Pompeo, avaient rencontré des leaders du CNRI en France, à Auvers-sur-Oise, pour discuter de la fin du régime des mollahs. « Entre 2016 et 2020, Donald Trump a mis l’économie iranienne sous pression maximale. Qassem Soleimani a été éliminé. Cette politique de pression doit de nouveau être mise en place, pas seulement par les États-Unis, mais par le monde entier », avait alors prôné le général Kellogg.
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