![Crèche de Noël. Photo d'illustration](https://www.lejdd.fr/lmnr/rcrop/375,250,FFFFFF,forcey,center-middle/img/var/jdd/public/styles/paysage/public/media/image/2025/02/08/09/000_par3674804.jpg?VersionId=HgXBrI7Qknn2Lylee8MGWdKgezit7fdC)
Le verdict est tombé ce vendredi 7 février. La ville de Beaucaire (Gard), dirigée par le RN, a finalement été condamnée par la justice à payer plus de 120 000 euros d’amendes pour avoir refusé de manière « délibérée » de retirer la crèche de Noël installée dans sa mairie.
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Le 20 décembre dernier, le tribunal administratif de Nîmes avait ordonné au maire Nelson Chaudon « de retirer la crèche dans un délai de 48 heures, sous peine d’une astreinte de 1 000 euros par jour de retard » – invoquant une jurisprudence constante au niveau national en vertu du principe de laïcité.
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Après ses « refus persistants », la municipalité avait d’abord été condamnée le 13 janvier à une première amende de 19 000 euros (période jusqu’au 10 janvier), puis le montant de l’astreinte a augmenté de 5 000 euros par jour à compter de cette date. La crèche ayant été retirée le 2 février, l’amende pour la deuxième période atteint les 103 000 euros, a précisé le tribunal dans un communiqué.
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Selon la justice, le montant élevé de cette amende s’explique notamment par le « refus délibéré de son maire d’exécuter une décision de justice », a précisé le tribunal dans un communiqué, soulignant que la municipalité « persiste à installer chaque année depuis 2014 [et l’élection d’un maire RN (alors FN), NDLR] une crèche de Noël ».
« Cette décision va dans le bon sens et si elle pouvait empêcher une fois pour toutes les mairies de tricher avec la loi de 1905, ce serait parfait », a pour sa part réagi Francis Labbe, membre de la Ligue des droits de l’Homme (LDH) de Beaucaire, à l’origine des poursuites. Et d’ajouter : « Sur 10 ans d’installations de crèches illégales, Cette somme, c’est peu cher payé. »
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De son côté, Nelson Chaudon prend « acte de la décision du tribunal » et assure que sa commune « usera bien évidemment comme toujours, comme tout justiciable, de tous les recours qui s’offrent à elle afin de faire valoir ses droits ».
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