![L’extension de la mosquée de Nanterre a été stoppée par l'État.](https://www.lejdd.fr/lmnr/rcrop/375,250,FFFFFF,forcey,center-middle/img/var/jdd/public/styles/paysage/public/media/image/2025/02/07/15/020_1507227391-1.jpg?VersionId=NyTcGAei4dEwOIJ14odizsYpTsb0sTHC)
C’est peut-être la fin d’un long bras de fer entre la mosquée Ibn Badis, à Nanterre, et le préfet des Hauts-de-Seine. Alexandre Brugère a obtenu ce vendredi l’aval du gouvernement pour un contre-projet concernant une parcelle que la mairie de Nanterre envisageait de vendre à la mosquée radicale, selon Europe 1. Le haut fonctionnaire a obtenu in extremis le feu vert de Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, pour implanter sur ce site un centre de l’Établissement public pour l’insertion dans l’emploi (Epide).
« Un message d’espoir bien plus fort adressé à notre jeunesse », a écrit Alexandre Brugère au maire de Nanterre Raphaël Adam. L’Epide est un dispositif destiné aux jeunes de 17 à 25 ans en difficulté, leur offrant une formation civique et professionnelle pour faciliter leur insertion sur le marché du travail. Inspiré du modèle militaire, il compte 20 centres en France, proposant hébergement, formation et accompagnement vers l’emploi.
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L’État partait pourtant de loin pour tenter d’imposer cette alternative. Une première délibération du conseil municipal avait autorisé la vente de la parcelle à l’institut Ibn Badis, qui regroupe une mosquée, une école privée et un institut d’enseignement. Dirigé par Rachid Abdouni, connu pour son prosélytisme et ses discours hostiles à la République largement relayés sur les réseaux sociaux, cet établissement est sous haute surveillance depuis plusieurs années.
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Le préfet des Hauts-de-Seine avait saisi la justice pour faire annuler la délibération. Le tribunal administratif lui a donné raison, jugeant le prix de vente trop bas et considérant que la ville de Nanterre ne faisait face à aucune problématique de sous-capacité d’accueil des musulmans. Lundi soir, le conseil municipal devra donc se prononcer à nouveau sur cette vente, avec un prix réévalué conformément aux observations de la justice administrative.
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